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Confirmation de la présence d’ADN vaccinal dans leVaccin Pfizer contre la COVID-19 – Pré-print – Didier Raoult

Source : Patrice Gibertie

La production rapide de vaccins à base d’ARN messager (ARNm) a été choisie comme la stratégie la plus adaptée pour lutter contre la pandémie de COVID-19.

Trois études ont rapporté la présence d’ADN en quantités significatives dans les vaccins à ARNm de Pfizer.

Nous avons cherché à confirmer la présence de cet ADN résiduel. La quantification de l’ADN plasmidique du vaccin à l’aide du fluorimètre Qubit sur un flacon de vaccin a montré qu’il était de 216 ng/dose en moyenne et environ 24 fois plus élevé, atteignant 5 160 ng/dose en moyenne, après traitement au Triton-X-100.

De plus, nous avons obtenu par séquençage de nouvelle génération la séquence de la matrice vaccinale d’ADN plasmidique complète (7 824 paires de bases) avec une couverture élevée (98,3 %) et des profondeurs de séquençage (moyenne, 4 181-4 389 lectures), indiquant la présence de l’ADN plasmidique en nombre élevé de copies.

Ces résultats appellent à une évaluation du nombre de copies et de la nature de l’ADN dans les vaccins à ARNm à plus grande échelle et en plusieurs lots, notamment en ce qui concerne le risque putatif d’intégration de l’ADN après administration dans les cellules.

En fait, ces résultats d’énormes quantités de séquences d’ADN plasmidique par
La dose de vaccin soulève notamment des interrogations quant à un risque putatif de son intégration dans l’organisme humain.
génome après son entrée dans les cellules en raison de leur conditionnement dans des lipides cationiques (Klinman et al,
2010).

Dans la thérapie génique basée sur l’ADN, il a été rapporté qu’une proportion de 10 à 20 % des cellules sont généralement transfectées et environ 1 à 10 % des cellules transfectées de manière transitoire sont devenues stables ransfecté à la suite d’une intégration ultérieure probablement via des événements de croisement.

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Le prof. Bhakdi présente un test de dépistage pour les effets secondaires des injections Covid

Source : essentiel news

Un simple test des ongles et l’usage de la nattokinase pourraient aider à prévenir les thromboses.

Le Dr Sucharit Bhakdi propose une nouvelle méthode de diagnostic pour les personnes susceptibles de souffrir de dommages causés par la vaccination. Ce test, développé en collaboration avec le Dr Hannes Strasser, mesure la circulation sanguine dans les vaisseaux capillaires dans le lit de l’ongle, qui est indicatif des problèmes de thrombose.

Selon Bhakdi et Hannes, les tests démontrent également un effet bénéfique de la nattokinase pour la prévention et le traitement des thromboses.

Le professeur Sucharit Bhakdi est un éminent microbiologiste qui s’est exprimé à de nombreuses reprises dans le cadre des politiques sanitaires “Covid-19” déployées en Allemagne. Il est également l’un des membres fondateurs de l’association Doctors for Covid Ethics qui a été parmi les premières à alerter l’Agence européenne des médicaments des risques liés aux injections Covid, notamment les thromboses.

Une annonce encourageante

Lors d’une interview récente pour Report 24, le professeur Bhakdi a présenté des essais en cours concernant la prévention de troubles vasculaires liés aux vaccins:

Une des répercussions importante du congrès “Retour à la normalité” qui s’est tenu à Vienne en avril dernier est la discussion que j’ai pu avoir avec le Dr. Hannes Strasser. C’est un médecin avec une grande patientèle qui est aussi politiquement actif. Il est très bien informé et a régulièrement conseillé son parti le FPO.

Le Dr Hannes m’a dit:

Nous avons pensé que si tu as raison en affirmant que les petits vaisseaux et les micro-vaisseaux étaient obstrués par des caillots, cela pourrait se détecter dans la surface inférieure des ongles. Il existe des examens microscopiques très simples pour les vaisseaux du lit des ongles, qui ne sont ni invasifs, ni coûteux et faciles à réaliser.

J’ai alors demandé si quelqu’un pouvait faire cela. Et sa collègue m’a répondu qu’elle pouvait démarrer immédiatement. Cinq semaines plus tard, le Dr Hannes Strasser m’a rappelé en me disant:

C’est incroyable. Ma collègue a fait cet examen du lit de l’ongle sur toutes les personnes chez qui l’on suspectait des dommages causés par la vaccination. Chez beaucoup, je pense même la majorité, elle a effectivement observé des changements vasculaires.

Prévenir la formation de caillots sanguins

Ensuite, ils se sont demandés si la dissolution des caillots pouvait jouer un rôle important dans la prévention des thromboses et des accidents vasculaires. En principe, cela pourrait se faire à l’aide de la nattokinase. C’est une substance qui est utilisée comme une des principales épices dans la cuisine japonaise.

L’on peut même se demander si c’est une des raisons de la longévité de ce peuple qui en mange depuis l’enfance. Car en vieillissant, les petits vaisseaux sanguins ont tendance à se boucher. Peut-être que cela permet aux organes des personnes âgées au Japon de mieux fonctionner. En tout cas, c’est mon hypothèse.

Cette hypothèse est considérée comme fantaisiste par la plupart des médecins conventionnels, et on me qualifie à nouveau de fou. Mais je trouve l’idée passionnante. Je peux vous dire que j’ai moi-même commencé à prendre de la nattokinase – donc maintenant je fais un peu de publicité pour cette substance. Et je dois dire que je remarque des effets positifs sur moi.

Je n’en donnerai pas plus de détails, mais j’ai immédiatement demandé au Dr Strasser quels étaient ses résultats:

Avez-vous pu documenter tout cela ? Il a répondu : « Oui, nous interrogeons les patients, et enregistrons leurs antécédents médicaux et leurs résultats avant le traitement à la nattokinase et après. Les résultats sont parfois assez étonnants, car la circulation sanguine retourne presque à la normale.

Je lui ai répondu:

Alors faites-en une étude et publiez-la dès que possible dans une revue scientifique internationale. Le monde aura ainsi une méthode simple à portée de main pour diagnostiquer les dommages causés par les vaccins et ce traitement pourrait avoir de nombreux effets positifs. Je ne dis pas qu’ils seront à nouveau en parfaite santé, mais moins malades, c’est déjà mieux que très malades…

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 J’ai soigné les malades du Covid »: entretien avec le Dr Bernard Giral

Source : Quartier Général

Le docteur Bernard Giral est médecin généraliste à Fontvieille et président de la CTPS (Communauté territoriale professionnelle de santé) du pays d’Arles (Bouches-du-Rhône). Lorsque l’épidémie de Covid est arrivée en France début 2020, il fait partie de la courageuse minorité de médecins qui ont refusé les consignes mortifères d’inaction des « autorités sanitaires » parisiennes (restez chez vous, prenez du Doliprane, appelez les services d’urgence en cas de détresse respiratoire). Il a au contraire soigné les gens, principalement avec le protocole de l’IHU de Marseille, et avec une totale réussite puisque aucun des quelques 1 500 malades soignés n’est décédé. Son action est très reconnue localement (voir par exemple ici la cérémonie de remise de la médaille de la ville il y a quelques mois), mais demeure inconnue ou impensée des autorités centrales. Elle confirme une fois de plus que la première cause de mortalité durant l’épidémie de Covid de 2020-2022 ne fut pas le virus en lui-même mais le refus de soigner les malades. Ce refus était de nature idéologique et il était éminemment contraire au fondement même de l’éthique médicale. L’action du Dr Giral démontre par ailleurs que les déserts médicaux ne sont pas une fatalité et qu’il existe des façons de s’organiser collectivement et de créer de véritables dynamiques locales lorsque l’initiative part d’en bas (des professionnels et des bénévoles de terrain) plutôt que de tomber d’en haut (des cabinets ministériels et de leurs consultants privés).

1) Bonjour Bernard Giral. Qui êtes-vous ? Quels ont été votre parcours et votre activité sur le pays d’Arles où vous exercez depuis très longtemps ?

J’ai 78 ans et je suis toujours actif ! Je suis de formation scientifique au départ. J’ai fait une maitrise en physiologie puis le cursus de la faculté de médecine, le tout à Montpellier. Une fois mon diplôme en poche, je me suis installé comme médecin généraliste à Fontvieille (dans le nord des Bouches-du-Rhône) en 1974 et j’y exerce donc depuis 50 ans.

Outre mon cabinet de généraliste, je me suis investi rapidement dans des coordinations de défense de la médecine, puis dans le syndicalisme. Enfin, j’ai été élu aux URPS pour la région Paca (les Unions Régionales des Professionnels de Santé représentent les professionnels de santé libéraux). Je suis également très engagé sur le plan local. J’ai organisé la Formation Médicale Continue associative locale, monté une fédération d’associations de Formation Médicale Continue sur notre territoire et organisé une dizaine de congrès dans la région, et pas uniquement sur des questions médicales. En mars 2000, par exemple, j’ai organisé un congrès au Palais des Papes en Avignon pour célébrer l’échéance calendaire mythique. Le principe était de faire témoigner de manière documentée des acteurs de l’aventure ayant côtoyé l’extrême dans les différents axes dans l’espace et dans le temps (Jean-Louis Étienne, Patrick Baudry, Jeannot Lamberton, Michel Siffre, Jean-Pierre Beltoise, Michel Fournier, Didier Raoult pour l’aventure des antibiotiques et d’autres encore).

Enfin, j’ai collectivisé mon cabinet en rassemblant des professionnels du territoire. Ceci nous a permis de lancer en 2016 la première Maison de Santé pluriprofessionnelle (MSP) du territoire, labellisée par l’Agence Régionale de Santé (ARS), puis la première Communauté Professionnelle Territoriale de Santé (CPTS) de la région PACA et la troisième de France. Le bassin de population de notre CPTS regroupe 28 communes et compte 170 000 habitants. J’en suis toujours le président. J’ai également favorisé la coopération entre les soignants et entre les établissements dans le secteur gériatrique. Bref, je suis « un combattant de la médecine de ville » comme le rapportait récemment le journal local La Provence. J’essaye notamment d’empêcher que ces territoires se transforment en déserts médicaux comme on le voit dans de plus en plus de régions françaises.

2) Nous remontons un petit peu le temps. Nous sommes en février-mars 2020, bientôt confinés, l’épidémie de Covid est censée déferler sur la France. Que constatez-vous ? Que dit l’Agence Régionale de Santé (ARS) aux soignants de terrain ? Comment vous organisez-vous dans votre réseau ?

A l’arrivée de l’épidémie de Covid, avec mes associés professionnels de santé, nous ouvrons un centre de consultation externalisé et sécurisé pour y diriger les patients suspects d’être infectés et permettre ainsi à tous les autres de continuer à être suivis et soignés en toute sécurité dans les cabinets médicaux. Ce centre de consultation externe d’urgence est le premier de France. Nous l’installons dans la salle des fêtes de Fontvieille (le lecteur peut regarder ici une petite vidéo réalisée dans ce centre).

Je dois dire que j’ai eu évidemment à l’époque une longue discussion avec l’ARS qui n’a pas validé notre démarche. Elle recommandait de s’en tenir au strict confinement, conformément aux directives nationales du « Restez chez vous, prenez du Doliprane en cas de fièvre et appelez le 15 en cas d’aggravation ». Ces directives, dont j’ai été stupéfait de voir qu’elles étaient validées par la Haute Autorité de Santé (HAS), étaient contraires à notre devoir de médecins qui, conformément au Serment d’Hippocrate, est de soigner les gens et de sauver des vies en toutes circonstances, et non de rester les bras croisés sans rien faire, en attendant que les plus fragiles se dégradent et partent en urgence à l’hôpital où leurs chances de survie étaient d’emblée sérieusement hypothéquées. Le président Macron avait déclaré « l’état de guerre », et ceci me confortait dans ma position de médecin-soldat du front, engagé « à corps perdu », en utilisant tous les moyens et toutes les armes à ma disposition, afin de sauver le maximum de vies. J’avais d’ailleurs écrit au président pour sécuriser notre démarche et tenter de la faire valider en haut lieu.

Bref, je suis donc passé outre l’aval de l’ARS et m’en suis toujours félicité. Par la suite, nous avons du reste créé quatre autres centres à Tarascon, Arles, Saint-Rémy de Provence et Châteaurenard, tous sécurisés selon le même protocole et répartis sur tout le territoire de notre CPTS. Vingt jours après l’ouverture du premier centre, l’ARS me demandait simplement de m’engager sur l’honneur pour certifier la sécurisation de tous ces centres qui devaient ensuite devenir des centres de dépistage, puis des centres de vaccinations (ces derniers étaient ensuite gérés par les communes concernées). 

Ce dispositif nous a permis de supporter le choc des confinements en 2020. Cette mesure radicale (le confinement) était en effet inutile voire contre-productive. Les contaminations ont explosé dans les espaces clos. Il a fallu parfois prendre en charge des familles entières. J’ai dû également prendre en charge des centaines de travailleurs agricoles confinés du jour au lendemain dans des gourbis, en lieu et place du travail au grand air.

3) Concrètement comment avez-vous soigné les malades sur le pays d’Arles ?

Je connaissais les travaux d’infectiologie des équipes du professeur Raoult depuis très longtemps, et j’avais suivi la création de l’IHU de Marseille en 2016. Donc, lorsqu’il a déclaré qu’il ne fallait pas paniquer, que l’on pouvait dépister et surtout que l’on pouvait traiter les gens de manière efficace en intervenant de façon précoce, dès les premiers symptômes, cela m’a paru être du bon sens médical et c’est ce que je m’apprêtais à faire de toutes façons. J’ai donc appliqué le protocole de l’IHU : hydroxychloroquine et azithromycine aux doses indiquées, avec du zinc et de la vitamine D en appoint.

A cet égard, je dois dire que je n’ai jamais compris la polémique qui s’est développée sur la prétendue toxicité cardiaque de l’hydroxychloroquine. Cela ressemblait à un montage politique et médiatique totalement déconnecté de la réalité du terrain. J’ai prescrit de l’hydroxychloroquine pendant plusieurs décennies, par exemple pour des malades atteints d’un lupus. Cette molécule ne devient toxique qu’à partir d’une certaine dose, dont nous étions très loin dans ce protocole. L’efficacité et la toxicité d’un médicament dépendent de son dosage. Et c’est vrai d’ailleurs de la plupart des médicaments (à commencer par le Doliprane, qui peut rapidement devenir toxique). Tout médecin est censé le savoir. Ce montage politique et médiatique était donc un scandale, et je l’ai fait savoir dans la presse dès le mois de mars 2020, puis dans une lettre ouverte au ministre de la Santé Olivier Véran début avril. Je relayais la colère des soignants et des patients devant cette volonté d’empêcher la prescription précoce de l’hydroxychloroquine en médecine de ville et de réserver son usage pour les patients hospitalisés, c’est-à-dire à une phase de la maladie où le dernier des imbéciles a bien compris son inefficacité, l’orage inflammatoire ayant succédé à la phase virale.

Alors bien sûr, devant les mises en garde voire les critiques répétées à l’égard du risque cardiaque de l’hydroxychloroquine, nous avons équipé nos centres d’électrocardiographie pour pouvoir faire un ECG aux patients une première fois avant prescription et une seconde de contrôle quelques heures après la première prise. Rien d’extraordinaire, mais cela sécurisait le soin et rassurait tout le monde.

Enfin, pour protéger l’hôpital (dont tout le monde redoutait l’engorgement), nous avons créé une ligne téléphonique dédiée aux professionnels de terrain : infirmières et médecins. Il y avait là une pneumologue et un réanimateur qui conseillaient sur les conduites à tenir en termes de médications, niveaux d’oxygénation à domicile, etc., afin de faciliter le maintien des malades à domicile sous notre surveillance, en lien avec les confrères hospitaliers. D’ailleurs, la plupart de ces derniers ont bien compris l’intérêt de notre action. Nous (médecine de ville) étions la première ligne de défense, qui a absorbé une grande partie du choc, ce qui a permis à la deuxième ligne (hospitalière) de tenir sans grandes difficultés.

Par la suite, nous avons eu évidemment des difficultés d’approvisionnement et de délivrance en pharmacie pour l’hydroxychloroquine. Lorsque nous n’en avions plus, nous avons continué avec l’azithromycine, le zinc et la vitamine D. Compte tenu des évolutions en réanimation, nous avons également introduit par la suite la corticothérapie et des anticoagulants ainsi que de l’oxygénation à haut débit. Et je dois dire que, là encore, nous l’avons fait dans l’inobservance totale des recommandations nationales mais, par contre, dans l’intérêt premier et supérieur de nos patients.

4) Au final, quels sont vos résultats ? Avez-vous pu les chiffrer ?

Je n’ai pu le faire que pour ma propre patientèle. Au final et en ce qui me concerne donc, j’ai pris en charge environ 1 500 personnes malades de la Covid. Deux d’entre elles (qui avaient des comorbidités importantes) ont fait un passage aux urgences pendant 2 à 4 jours pour oxygénothérapie à très haut débit, puis sont ressorties en étant tirées d’affaire. Au final, je n’ai donc aucun mort du Covid à déplorer. Ceci équivaut à 100% de succès avec un traitement inoffensif et peu couteux.

Je veux en revanche témoigner du fait que, dans ma patientèle habituelle (les personnes qui me déclarent comme étant leur médecin traitant), 4 personnes qui avaient attrapé le Covid, qui ne m’ont pas consulté et qui s’en sont tenues au Doliprane, sont décédées.

Enfin, je veux également signaler que ce protocole m’a permis de soigner avec succès de graves malades poly-pathologiques contrairement à toute attente. Par exemple, l’une d’elle, pesant 103 kilos, diabétique insulinée, insuffisante respiratoire et insuffisante cardiaque, a été sauvée en 12 jours à domicile.

5) Quel regard portez-vous sur la politique de vaccination obligatoire et totale (y compris enfants et femmes enceintes) de manière générale ? Avez-vous constaté une efficacité et avez-vous observé des effets secondaires graves ?

Le 1er janvier 2021, j’ai été interviewé sur les vaccins qui allaient bientôt sortir. J’ai répondu que ces vaccins me paraissaient apparentés aux techniques de thérapies géniques qui se développent ces dernières années mais sont encore au stade expérimental en ce qui concerne les virus et les humains. Dans ces conditions, j’ai rappelé en fin de compte l’importance du principe de précaution. J’en ai conclu que si ces nouvelles thérapies pouvaient sans réserve être administrées à des patients en danger de mort, leur application à des sujets en parfaite santé posait question et méritait davantage de données. Il faut en réalité des années pour mettre au point un bon médicament. Cet empressement m’inquiétait. J’ai également pointé du doigt l’incohérence totale entre le fait d’un côté d’interdire l’usage d’un médicament largement utilisé depuis 50 ans sans problème, et d’un autre côté de se précipiter pour administrer sous contrainte un « vaccin » mis au point et fabriqué à la hâte pour répondre à une urgence (ou profiter d’une aubaine ?). Cette contradiction dépasse mes capacités de compréhension.

Quant à l’efficacité et aux possibles effets indésirables graves de la vaccination, je n’ai pas de chiffres précis à vous donner. Je peux seulement témoigner de ma pratique de terrain quotidienne. Sur cette base, je peux vous dire deux choses qui sont des constats cliniques. La première est que la majorité des récidives de Covid que j’ai eu à soigner par la suite concernaient des personnes vaccinées, ce qui relativise l’efficacité. La seconde est que j’ai noté une augmentation des cas de cancers dans ma patientèle, en particulier des cancers du Pancréas, ainsi que d’autres pathologies, apparues dans les semaines ou les mois suivant la vaccination anti-covid. Face à ce constat, et pour évoquer l’imputabilité à une thérapie vaccinale, il conviendrait de cumuler les témoignages de médecins libéraux et hospitaliers (comme celui que vous avez traduit récemment du Dr Ute Krüger en Suède) et croiser tout ça avec des études épidémiologiques bien évidemment.

6) Les médecins qui ont dit publiquement qu’ils ne suivraient pas les consignes du gouvernement (ou bien qui ont même été parfois dénoncés par des « confrères » voire par des patients) ont généralement été poursuivis par le Conseil de l’ordre des médecins. Avez-vous connu pareille mésaventure (ou d’autres médecins dans votre réseau arlésien) ?

Non. Nous n’avons pas été concernés par les poursuites de l’Ordre des médecins. A vrai dire, c’aurait été un comble et cela aurait été un peu gros ! En ce qui me concerne, comme je vous l’ai dit, je n’ai eu aucun mort du Covid sur quelques 1 500 malades soignés pour une maladie qu’on présentait au départ comme la nouvelle peste ou la nouvelle grippe espagnole, et que l’on mettait en scène tous les soirs à la télévision en égrenant le nombre d’hospitalisés et de morts. Et si personne n’est mort parmi nos patients, c’est bien parce que nous avons soigné les gens en conformité avec notre serment d’Hippocrate. Nous n’avons donc rien à nous reprocher, bien au contraire. Ce qui n’est pas le cas de tous.

7) Quelles leçons tirez-vous de cette période exceptionnelle ? Quel message auriez-vous envie de faire passer aux jeunes pour l’avenir ? 

Je crois que cette crise a montré le pire et le meilleur. Je ne vais pas revenir sur le pire, votre propre travail l’a hélas amplement documenté. Mais cette crise du Covid a aussi montré que l’on pouvait réagir de façon très rapide, cohérente et même innovante pour organiser efficacement la santé publique dans un moment de crise épidémique, pour peu que l’on reste fidèle à son expérience accumulée sur le terrain et à ses valeurs. Le drame du Covid a montré l’aveuglement ou la soumission de beaucoup de médecins du fait de la pression extrêmement forte venue d’en haut et de consignes sanitaires face auxquelles je vous ai dit mon incompréhension et ma colère. J’espère que les futurs médecins resteront fidèles à leur éthique professionnelle. Ils doivent être avant tout au service de leurs patients et non du pouvoir politique du moment dont le spectacle évolutif est déconcertant et peu rassurant.  

Propos recueillis par Laurent Mucchielli

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Pfizer Papers, la somme de toutes les fraudes

Source : Le Point Critique

The Pfizer Papers: Pfizer’s Crimes Against Humanity est le fruit de la collaboration de 3 250 médecins et scientifiques, qui ont consacré deux années à analyser les 450 000 pages de données de l’essai Pfizer. L’ouvrage est paru le 19 octobre. Il démontre que le laboratoire et les agences sanitaires avaient conscience dès novembre 2020 de l’extrême toxicité de l’injection anti-COVID, mais qu’elles ont contourné la législation pour l’imposer à des millions de citoyens.

En septembre 2021, un collectif de professionnels de santé et de scientifiques, le Public Health and Medical Professionals for Transparency (PHMT) a intenté une action en justice contre la FDA pour la forcer à divulguer les données de l’essai clinique du « vaccin » Pfizer. Fait inédit, le laboratoire s’est invité dans le procès pour prêter assistance au régulateur américain. En 2022, un tribunal a finalement condamné la FDA à publier sous huit mois l’intégralité des données sur laquelle elle s’est appuyée pour homologuer l’injection Pfizer. Il lui avait fallu quatre mois pour conclure que le vaccin était sûr et efficace, elle réclamait 75 ans pour les éditer et les anonymiser, en invoquant la masse de données à traiter.

Près de 500 000 pages de données déclassifiées par la justice

La journaliste Naomi Wolf, fondatrice du site DailyClout jette aujourd’hui un énorme pavé dans la mare. En 2021, lorsque les premiers documents ont commencé à être publiés, le producteur de médias Steve Bannon (WarRoom) lui a lancé un défi qu’elle a accepté de relever : « Eh bien, vous allez lancer un projet pour les lire. » Elle a réuni une équipe de 3 250 médecins et scientifiques bénévoles qui ont analysé pendant deux ans les 450 000 pages de documents déclassifiés. The Pfizer Papers: Pfizer’s Crimes Against Humanity (Les documents Pfizer : Les crimes contre l’humanité de Pfizer)est le fruit de cette mise en commun de milliers d’intelligences individuelles.

Il contient l’intégralité des données collectées lors des essais cliniques et durant la phase dite de « post-commercialisation », c’est-à-dire entre décembre 2020 et février 2021, lorsque le vaccin a été déployé en population générale alors qu’il ne bénéficiait encore que d’une autorisation d’urgence – « un laissez-passer qui a permis à Pfizer de se précipiter sur le marché avec un produit qui n’a pas été entièrement testé ».

L’objectif est à la fois d’exposer l’éventail des fraudes commises par Pfizer avec la complicité des agences de régulation, et de démontrer qu’il ne s’agit pas d’un énième scandale sanitaire mais d’un authentique crime contre l’humanité, où les populations n’ont pas été informées qu’elles participaient à une expérimentation clinique et que la formule qui leur était injectée n’était pas celle qui a été homologuée :

De nombreuses personnes qui ont reçu cette injection, lors de son lancement en 2020-2021-2022 et jusqu’à aujourd’hui, n’ont pas réalisé que les tests normaux de sécurité d’un nouveau vaccin – tests qui prennent généralement dix à douze ans – avaient tout simplement été contournés grâce aux mécanismes de l’« état d’urgence » et de l’« autorisation d’utilisation d’urgence » de la FDA. Ils n’ont pas compris que le véritable « test » était en fait l’observation par Pfizer et la FDA de ce qui leur arrivait, à eux et à leurs proches, après que ces citoyens aient retroussé leurs manches et se soient soumis à l’injection. Nous ne devons jamais oublier que plusieurs millions de ces personnes qui se sont soumises à l’injection ont été « obligées » de la prendre, sous peine de perdre leur emploi, de voir leurs études suspendues ou de perdre leur poste dans l’armée si elles refusaient.

La plupart des informations contenues dans le livre ont été distillées sur le site DailyClout au fur et à mesure des livraisons de données par la FDA. En l’espace de deux ans, les auteurs ont analysé 2 369 documents et fichiers de données totalisant des centaines de milliers de pages et ont publié près d’une centaine de rapports. Ils sont désormais réunis dans un document de 408 pages, rédigé en anglais mais accessible à tous, à la fois par son circuit de diffusion et par l’effort de vulgarisation réalisé par les auteurs.

Principales informations contenues dans les Pfizer Papers

Naomi Wolf raconte la genèse de ce projet dans l’introduction du livre, où elle en détaille les informations les plus choquantes des documents Pfizer. La plupart ont été déjà publiées dans Le Point critique, mais l’intérêt des Pfizer Papers est de les avoir réunies dans un même espace, créant un effet de masse qui donne le vertige.

  • Pfizer savait dès décembre 2020 que les vaccins ne pouvaient pas stopper la propagation du COVID.
  • Pfizer savait à l’issue des essais précliniques que le matériel génétique ne reste pas dans le muscle deltoïde mais se disperse dans tout le corps en 48 heures « comme un coup de fusil », traverse toutes les membranes du corps humain et s’accumule dans les principaux organes : le foie, les glandes surrénales, la rate, le cerveau, les ovaires.
  • Pfizer a dû embaucher 2 400 personnes à temps plein pour traiter la « forte augmentation » des effets indésirables rapportés entre décembre 2020 et février 2021.
  • Pfizer savait dès avril 2021 que les injections endommageaient le cœur des enfants et des jeunes adultes.
  • Pfizer savait dès le 28 février 2021 que son injection était liée à une myriade d’effets indésirables graves :

COVID-19 sévère ; lésions hépatiques ; effets indésirables neurologiques ; paralysie faciale ; lésions rénales ; maladies auto-immunes ; engelures (une forme localisée de vascularite qui affecte les doigts et les orteils) ; syndrome de dysfonctionnement d’organes multiples […] ; activation d’infections herpétiques dormantes ; lésions de la peau et des muqueuses ; problèmes respiratoires ; structure pulmonaire endommagée ; insuffisance respiratoire ; syndrome de détresse respiratoire aiguë […] ; et le SRAS (ou SRAS-CoV-1, qui n’a pas été observé dans le monde depuis 2004, mais qui apparaît dans les documents de Pfizer comme un effet secondaire des injections). […]
Ensuite, des maladies sanguines à l’échelle industrielle : caillots de sang, caillots pulmonaires, caillots de jambe ; thrombocytopénie thrombotique […] ; vascularite […] ; taux astronomiques de troubles neurologiques – démences, tremblements, Parkinson, Alzheimer, épilepsies.
Des affections cutanées terribles. Une pléthore de problèmes cardiaques : myocardite, péricardite, tachycardie, arythmie, etc.

  • Pfizer savait que la plupart de ces événements indésirables étaient très probablement imputables au vaccin : la moitié des effets indésirables graves liés au foie, y compris les décès, et la moitié des accidents vasculaires cérébraux ont eu lieu respectivement dans les 72 heures ou les 48 heures suivant l’injection ;
  • Pfizer a enregistré plus de 1 233 décès au cours des trois premiers mois où l’injection a été déployée dans la population[1].
  • Pfizer savait à l’issue de son étude préclinique que l’injection était contre-indiquée pendant la grossesse. Il a exclu les femmes enceintes de l’essai pivot, mais elles ont été incitées agressivement à se faire injecter, sans aucune protestation de la part du laboratoire :

Les documents indiquent clairement que le fait de nuire à la capacité de reproduction de l’homme et de provoquer des avortements spontanés de bébés n’est « pas un bug, c’est une caractéristique ».

  • Pfizer savait que les nanoparticules lipidiques sont connues pour dégrader le système reproducteur :

Les nanoparticules, dont les nanoparticules lipidiques sont un sous-type, traversent la barrière sang-testicule et endommagent les cellules de Sertoli, les cellules de Leydig et les cellules germinales des hommes. Ces cellules sont les usines de la masculinité […]. Nous ne savons donc pas si les bébés garçons nés de mères vaccinées deviendront des adultes mâles et fertiles.

  • Pfizer connaissait les dommages menstruels causés par l’injection, il les a énumérés dans ses documents : « Les scientifiques de Pfizer ont calmement observé et noté tout cela, mais n’ont rien dit aux femmes. »
  • Pfizer savait dès le 28 février 2021[2] que son injection entraînerait des décès de bébés, des échecs de grossesse et des événements indésirables graves chez les femmes enceintes :

Dans une section des documents, plus de 80 % des grossesses suivies ont entraîné une fausse couche ou des avortements spontanés. Dans une autre partie des documents, deux nouveau-nés sont morts, et Pfizer a décrit la cause du décès comme une « exposition maternelle » au vaccin.

Des effets indésirables ont été observés dans plus de 54 % des cas d’« exposition maternelle » au vaccin, dont 53 cas d’avortement spontané (51)/avortement (1)/avortement manqué (1) après la vaccination.

Le lait maternel de quatre femmes est devenu « bleu vert ». Pfizer a produit un tableau de bébés malades, rendus malades à la suite de l’allaitement de mères vaccinées, avec des symptômes allant de la fièvre à l’œdème (poussée gonflée) à l’urticaire en passant par les vomissements. Un bébé a eu des convulsions et a été emmené en réanimation, où il est mort d’une défaillance du système à organes multiples.

  • Pfizer savait que son injection pouvait tuer :
    • le nombre de décès enregistrés lors de l’essai clinique était supérieur dans le groupe vacciné par rapport au groupe placebo ;
    • le nombre de décès dus à des événements cardiovasculaires a été multiplié par plus de 3,7 chez les sujets vaccinés.
  • Pfizer a falsifié les données de l’essai clinique pour obtenir l’autorisation de commercialiser son vaccin :

Pfizer a dissimulé huit décès vaccinés survenus au cours de l’essai clinique afin de donner aux résultats favorables pour recevoir son âge de l’EUA de 16 ans et plus.

  • Pfizer a mis fin à l’essai clinique pivot le 12 mars 2021 en vaccinant la quasi-totalité de la cohorte placebo, rendant impossible l’évaluation de la sécurité des injections, alors que le protocole prévoyait que les sujets soient suivis pendant deux ans.
  • Pfizer a signalé par écrit en octobre 2021 que pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, « les dommages subcliniques [i. e. sans symptômes] se manifesteraient chez les patients à long terme », ce qui signifie que les injections répétées se traduiraient par des dommages cliniques, c’est-à-dire des séquelles.

Un volume d’effets secondaires d’ampleur biblique

Les Pfizer Papers détaillent également le bilan de la première année de la campagne de vaccination de masse, où les rapports de cas de maladies auto-immunes déclarés dans la base de pharmacovigilance américaine (VAERS) ont été multipliés par 24 entre 2020 et 2021. Les décès annuels liés à l’auto-immunité ont été multipliés par 37 sur la même période uniquement aux États-Unis, mais le bilan tiré par les lanceurs d’alerte australiens est aussi édifiant. La pharmacovigilance n’a donc jamais joué son rôle, elle a probablement servi à identifier les maladies qui seraient les plus lucratives à traiter après le tsunami vaccinal (500 nouveaux vaccins sont attendus pour les années à venir, avec près de 1 000 essais cliniques déjà en cours) :

En d’autres termes, ces injections ont manifestement causé très tôt des dommages très spécifiques à l’homme. Et au lieu de les arrêter ou de les retirer du marché, Pfizer a redoublé d’efforts, la FDA a redoublé d’efforts et le CDC [Centers for Disease Control and Prevention] a redoublé d’efforts ».Baletti B. Pfizer’s ‘Crimes Against Humanity’ — and Legacy Media’s Failure to Report on Them. Children Health Defense. 21/10/2024. /https://childrenshealthdefense-org.translate.goog/defender/naomi-wolf-the-pfizer-papers-book/?_x_tr_sl=auto&_x_tr_tl=fr&_x_tr_hl=fr&_x_tr_pto=wapp.

Effets indésirables recensés dans le VAERS après une vaccination, 2021-2024

L’Agence européenne des médicaments (EMA) a estimé le 16 septembre 2022 que les données d’efficacité et de sécurité étaient suffisamment rassurantes pour précipiter l’homologation des vaccins. L’autorisation de mise sur le marché (AMM) conditionnelle a été convertie le 10 octobre 2022 en AMM standard, un an avant la fin de l’essai clinique pivot, prévue initialement en décembre 2023 (elle a finalement été avancée à fin avril 2023 pour Moderna et fin février pour Pfizer). Le résultat est accablant puisque les essais cliniques ont établi que l’efficacité des vaccins Pfizer et Moderna était négative, notamment sur les formes gaves. Le régulateur des essais cliniques précise par ailleurs pour Pfizer que la vérification de l’intégrité des données n’est pas terminée.

La FDA refuse de soumettre les dernières données

Naomi Wolf estime sur la base de ses données qu’« Il est impossible de ne pas conclure qu’il ne s’agit pas d’une négligence, d’une cupidité ou d’un manque de rigueur de la part du Pfizer ». Elle précise dans les Pfizer Papers :

J’ai voulu croire pendant très longtemps qu’il ne s’agissait pas d’un programme de dépopulation, mais finalement, les preuves contenues dans les documents Pfizer m’ont convaincue que c’était exactement ce dont il s’agissait.

La publication des Pfizer Papers peut-elle peser sur l’avenir du laboratoire et permettre le bannissement des injections ARNm COVID-19 ? Celui-ci a été voté par un tribunal régional australien en raison de quantités massives d’ADN non réglementaire retrouvées dans les vaccins Pfizer et Moderna, en particulier d’ADN d’un virus de singe (SV40) oncogène dans la formule commerciale des vaccins Pfizer, mais cette secousse n’a pas encore provoqué de répliques parmi les pays qui ont massivement injecté leur population :

La bataille se poursuit. Aucun des auteurs de ce crime massif contre l’humanité n’est en prison, ni même inculpé au civil ou au pénal. Il y a au moins trois procès contre Pfizer – deux des nôtres et un de Brook Jackson – mais, à ce jour, aucun de ces procès n’a abouti. Le litige traîne en longueur, mais il n’en reste pas moins que le mot est lâché. Le mot est lâché.

Moderna ne sera pas épargné par cette vague, la parution des Moderna Papers est annoncée pour le printemps prochain, mais on sait déjà que le régulateur australien a couvert la contamination des échantillons de son vaccin. En attendant, la FDA résiste autant qu’elle peut. Elle a déposé le 17 octobre une requête visant à faire faire rejeter la plainte de PHMT au motif qu’elle aurait livré l’ensemble des données réclamées par la justice, ce qui est contesté par l’avocat de PHMT, Aaron Siri, qui estime qu’un million de pages sont toujours séquestrées par la FDA. Manquent notamment à l’appel la liste complète des ingrédients présents dans le vaccin Pfizer ainsi que le résultat des contrôles qualité que l’agence est censée avoir effectués avant d’homologuer l’injection :

Le module 3, ou la documentation sur les contrôles de fabrication des produits chimiques, représente généralement environ 20 à 30 % de la demande d’homologation d’un nouveau médicament ou produit biologique, car il traite de la capacité du fabricant à démontrer que son processus garantit la pureté, la puissance et l’absence de contaminants dans le produit final tel que distribué au patient. Étant donné que de nombreux rapports, y compris dans des publications évaluées par des pairs, indiquent que le produit Comirnaty de Pfize est contaminé par des microARN non conformes, des plasmides d’ADN, du SV40, différents métaux, des protéines, des micro- et macro-objets dans les flacons, les défaillances du processus de fabrication suscitent de vives inquiétudes.Sasha Latypova, ancienne cadre de l’industrie pharmaceutique.

Seul bémol, le livre est proposé à la vente à 37 € et il est écrit en anglais. La biostaticienne et lanceuse d’alerte Christine Cotton, auteur de l’ouvrage Tous vaccinés, tous protégés, y a déjà exposé le dédale des fraudes et des violations des pratiques cliniques commises par Pfizer lors de la fabrication de son injection. Elle fut en réalité l’une des toutes premières à avoir compris l’ampleur de la fraude. Elle publie aujourd’hui un nouveau livre en anglais, de 213 pages, intitulé The trial was almost perfect (L’essai était presque parfait), disponible en téléchargement gratuit. Il serait dommage de se priver de cette lecture édifiante, où la chercheuse dissèque avec une précision chirurgicale le cadavre de l’essai clinique Pfizer.

L'essai était presque parfait, Christine Cotton, couverture
Christine Cotton. L’essai était presque parfait

Références

[1] Pfizer. 5.3.6 Cumulative analysis of post-authorization adverse event reports of PF-07302048 (BNT162B2) received through 28-Feb-2021. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2021/11/5.3.6-postmarketing-experience.pdf?fbclid=IwAR0ojrw_W7XJAgf9yUS8STlUICMnEk1UvHeLH6EejSHBtrc63HOPrB57Mz0. Version republiée en avril 2022 : https://phmpt.org/wp-content/uploads/2022/04/reissue_5.3.6-postmarketing-experience.pdf.

[2] Pfizer. COVID-19 vaccine safety review for PLLR label update. BNT162b2 cumulative review from pharmacovigilance database: Pregnancy and lactation cumulative review. 2021 Apr 20. https://phmpt.org/wp-content/uploads/2023/04/125742_S2_M1_pllr-cumulative-review.pdf.

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Injections ARNm : un scandale sanitaire inédit

Pour des oncologues britanniques le lien de causalité est établi entre vaccins covid et cancers turbo, les statistiques américaines confirment le désastre.
Le Dr James Royle, chirurgien britannique de renom, a tiré la sonnette d’alarme face à une augmentation significative des « cancers turbo » agressifs et à propagation rapide.

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Déclaration de Bruxelles : pour une réforme radicale des Ordres des médecins

Non aux Ordres qui nous trahissent.

En soutenant des politiques sanitaires inadaptées mais très favorables aux laboratoires pharmaceutiques, nos Ordres européens ont vendu la médecine aux financiers.
Nous sommes très nombreux à nous révolter contre cette scandaleuse complicité, mais l’inquisition que les Ordres organisent avec délectation, dissuadent très efficacement toute contestation et même toute tentative de débat. Ces procédés fachistes sont intolérables.


Lire l’article sur le site de l’Ordre Universel des praticiens de Santé

Voir également la vidéo d’Alain Colignon via la Web TV de Jean-Dominique Michel

La déclaration de Bruxelles

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Bill Gates face à un tribunal Néerlandais

Source : Profession Gendarme

C’est bien le tribunal néerlandais de Leeuwarden qui jugera si le milliardaire mégalomane Bill Gates, avec 16 autres accusé.es, est responsable des graves dommages causés à 7 citoyen.nes des Pays-Bas par l’injection de prétendus »vaccins » anti-Covid19 dont ni la sûreté ni l’efficacité n’étaient prouvées pendant la prétendue pandémie.

Les 7 citoyen.nes des Pays-Bas qui ont déposé une plainte le 10 juillet 2023 contre 16 personnalités et contre l’état des Pays-Bas affirment avoir été trompé.es par toutes les informations provenant du gouvernement, du milieu médical, des firmes pharmaceutiques et de la fondation Bill & Melinda Gates : ces personnes ordinaires ont cru à la dangerosité extrême du nouveau coronavirus chinois, elles avaient confiance dans les vaccins, elles se sont fait injecter le produit expérimental de Pfizer et elles sont tombées malades ensuite. Une de ces personnes est décédée après le dépôt de la plainte l’an dernier. Une autre était représentée par son père car, après avoir été injectée, elle est tombée malade et ne peut plus parler.

Au contraire des 16 autres accusé.es, Bill Gates n’a pas répondu aux griefs de la plainte : il a préféré, étant citoyen des États-Unis et ne résidant pas aux Pays-Bas, soulever l’incompétence du juge néerlandais. Celui-ci devait examiner cette question avant de se pencher sur le fond du dossier. Il y a donc eu une audience publique le 18 septembre 2024 au tribunal de district de Leeuwarden : elle a duré 1h.30 et certaines victimes ont pu s’exprimer.

Bill Gates n’était pas présent. Il était représenté par un avocat du prestigieux cabinet Pels Rijcken, qui n’a pas manqué de taxer les plaignant.es de complotistes…

Le jugement a été rendu le 16 octobre 2024 et c’est une première victoire, selon les deux avocats de l’association Recht Oprecht qui assistent les 6 victimes des injections : beaucoup trop de juges aux Pays-Bas soutiennent encore le programme des injections et ont du mal à croire à leur nocivité. Me Arno van Kessel constate que le jugement du tribunal a clairement enregistré les fondements des conclusions des plaignant.es. L’avocate française Me X, qui a publié deux vidéos Youtube sur ce sujet, pense elle aussi que c’est un bon signe, car le tribunal a pris la peine, dans son jugement de 9 pages, de rappeler les faits, de détailler l’argumentation des victimes, avant d’expliquer pourquoi la responsabilité de Bill Gates devait être examinée en même temps que celle des 15 autres accusé.es et celle de l’état néerlandais lui-même. S’il avait voulu mettre Gates hors de cause, il aurait pu simplement arguer de sa citoyenneté étatsunienne qui empêchait de le juger aux Pays-Bas.

L’examen de ce jugement est celui de l’avocate française Me X dans sa vidéo du 21 octobre 2024.

I. Rappel des faits et des griefs

Lorsque la pandémie de Covid-19 a été déclarée au printemps 2020, différentes mesures ont été adoptées aux Pays-Bas, dont le port du masque et un programme national de vaccination anti-Covid19. Le Premier ministre Mark Rutte, familier du Forum de Davos, a reçu de Klaus Schwab une lettre datée du 20 octobre 2020 : Schwab lui demandait de veiller que le projet de réforme post-Covid19 exposé dans son livre (la Grande Réinitialisation) soit mené à bien aux pays-Bas ; Schwab indiquait que les injections de  »vaccin anti-Covid19 » étaient cruciales pour la réussite du projet.

Mark Rutte avait également reçu fin 2020 une invitation à la réunion annuelle du FEM en mai 2021 et le jugement du tribunal de Leeuwarden cite un extrait de cette invitation :

« Cette réunion annuelle sera la première occasion pour les dirigeants des gouvernements et des entreprises de se réunir à nouveau et de concevoir une voie de relance commune et de reconstruire une société plus résiliente, plus cohésive et plus durable. Elle s’appuiera sur le processus de la Grande Réinitialisation (Great Reset), une mobilisation sans précédent d’idées concrètes issues de groupes d’action, de plate-formes et autres initiatives du forum pour façonner le monde de l’après Covid-19. »

Le jugement rappelle les faits concernant Bill Gates : ses liens avec l’organisation GAVI (Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation), l’OMS et le Forum économique mondial (FEM) ou Forum de Davos dirigé par Klaus Schwab. Statutairement, l’objectif du Forum de Davos est : « la réunion de leadeurs du business, de chefs de gouvernement et de dirigeants économiques dans une communauté globale, s’engageant à améliorer l’état du monde. » Cette « amélioration du monde » a notamment été formulée par Klaus Schwab en juillet 2020 dans son livre Covid-19 : la Grande Réinitialisation (ou Great Reset).

En tant que directeur de la Fondation Bill & Melinda Gates et contributeur au budget de l’OMS, Bill Gates a depuis 20 ans largement financé des programmes de vaccination dans le monde et ses déclarations publiques font la promotion de tous les vaccins. Concernant les prétendus  »vaccins » expérimentaux contre le Covid-19, le juge néerlandais rappelle que, le 3 décembre 2020, lors d’une entrevue avec Bill Gates sur la chaîne étatsunienne NBC News qui fut ensuite publiée sur Youtube, le philanthrope milliardaire avait déclaré : « Il semble que presque tous les vaccins vont être un succès. »

Le juge rappelle que les plaignant.es lui demandent de constater que l’état des Pays-Bas et les 16 personnalités accusées ont manœuvré de façon illégale pour induire la population en erreur et l’amener à accepter les injections, alors qu’ils savaient ou auraient dû savoir que ces injections n’étaient ni sûres ni efficaces. Ce faisant, les accusé.e ont permis (selon les plaignant.es) de mettre en œuvre le projet de la Grande Réinitialisation de Klaus Schwab : une réorganisation totale des sociétés humaines : « Dans cette réorganisation, tous les facteurs qui affectent la vie humaine sont soumis à un changement forcé par le FEM et l’ONU : la caractéristique de ce changement forcé est qu’il est planifié et présenté comme justifié parce que le monde souffrirait de crises majeures qui ne pourraient être résolues que par une intervention mondiale, centralisée et rigoureuse. L’une de ces grandes crises majeures serait la pandémie de Covid19. »

Toujours selon les plaignant.es, l’ensemble des accusé.es a pris des mesures illégales en vue d’amener la population à accepter des injections censées les protéger contre un virus allégué, ce qui a provoqué de graves préjudices pour les 7 victimes une fois reçues les injections.

II. La compétence du juge néerlandais pour cause de « connexité ».

Pour décider si le tribunal néerlandais de Leeuwarden peut juger le citoyen étasunien Bill Gates avec les 16 autres accusé.es, le juge va utiliser deux moyens de droit, l’un national et l’autre européen.

L’article 7§1 du Code de procédure civil néerlandais dit que, si un tribunal néerlandais possède juridiction sur un parmi plusieurs défendeurs dans un même dossier, alors il a juridiction sur tous les autres, à condition qu’il y ait une telle connexité entre les plaintes contre les différents défendeurs que cela justifie l’opportunité de ne pas séparer les accusés.

Puis, pour renforcer cette disposition nationale et parce qu’il n’existe aucun traité spécifique entre les USA et les Pays-Bas, le juge a cherché dans les règles communes du droit international privé relatif à la compétence judiciaire, et notamment dans la jurisprudence de la Cour de Justice de l’Union européenne (CJUE).

« Selon la jurisprudence de la cour de justice de l’union européenne, il y a connexité lorsque :

  1. la demande est fondée sur le même complexe de faits
  2. les demandes sont juridiquement si étroitement liées qu’on ne peut raisonnablement s’attendre à ce que le demandeur fasse traiter son affaire par différents tribunaux.

Si les deux conditions sont remplies, on peut supposer que le traitement commun des créances (les demandes des plaignants) est justifié pour des raisons d’efficacité et que l’exigence de prévisibilité est remplie. »

Le tribunal de Leeuwarden, ayant examiné tous les faits qui étaient reprochés aux 17 personnes (morales et physiques) citées dans la plainte de Recht op Recht, expose alors ceci.

« Les plaignant.es fondent leur plainte contre les défendeurs sur le fait que ceux-ci, en tant que groupe international, ont agi illégalement à leur égard. Les défendeurs, et donc Bill Gates, font partie d’un groupement international de personnes individuelles, entités juridiques et autres entités qui, dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet appelé « Covid19 : the Great Reset » ont induit les gens en erreur afin de leur faire accepter des injections de vaccins anti-Covid19, alors qu’ils savaient ou auraient dû savoir que ces injections n’étaient ni sûres ni efficaces. »

Il résulte de la plaidoirie de Bill Gates que celui-ci a compris de la même manière la position des plaignant.es. Notamment, « les plaignant.es soutiennent que Bill Gates a commis cette tromperie au niveau international en publiant sur Youtube deux vidéos en avril et décembre 2020 : dans ces vidéos, Bill Gates aurait fait de fausses déclarations respectivement sur la nécessité des injections anti-Covid19 et sur leur sûreté pour la population. Parce que Bill Gates pouvait prévoir que ces actions collectives pourraient créer des dommages tels que ceux subis par les plaignant;es, il est, selon les plaignant;es, responsable de ces dommages en vertu du code civil hollandais. »

Le juge poursuit : « Bill Gates peut considérer que les actes illégaux qui lui sont reprochés différent des actes illégaux reprochés aux autres défendeurs ; mais cela ne change rien au fait que, pour les plaignant.es, toutes ces actions ont été accomplies par un groupe et que le fondement des réclamations doit d’abord évaluer si, comme le prétendent les plaignant.es et comme Bill Gates le conteste, il existe un groupe international de personnes physiques, de personnes morales et autres entités qui, dans le cadre de la mise en œuvre d’un projet appelé « Covid19 : the Great Reset », ont amené des personnes à recevoir des injections anti-Covid19 dont elles savaient ou auraient dû savoir qu’elles n’étaient ni sûres ni efficaces.

Il existe un risque qu’un jugement séparé des réclamations contre les défendeurs conduise à des jugements contradictoires sur cet ensemble de faits, qui est le même pour tous les défendeurs et qui constitue la base de leur prétendue responsabilité dans un délit collectif.

Au vu du cadre susmentionné, la cohérence requise entre la réclamation contre Bill Gates et celles contre les autres défendeurs est donc établie. Le tribunal de Leeuwarden a donc une compétence internationale pour entendre la plainte contre Bill Gates sur la base de l’article 7§1 du Code de procédure civile néerlandais. »

Par ailleurs, puisque William Henry Gates III a eu tort de tenter d’échapper à un procès en contestant la compétence du tribunal, il a été condamné à payer les frais juridiques en tant que partie perdante, soit 1 406,00 € (frais d’avocats et frais procéduraux supplémentaires) que Gates doit payer dans les 14 jours. Ce jugement du 16 octobre 2024 est provisoirement exécutoire et détermine que l’affaire sera remise à l’ordre du jour le 27 novembre 2024 pour une conclusion de réponse de la part de Bill Gates.

L’avocate française Me X. qui a fait l’analyse de ce jugement dans sa vidéo du 21 octobre 2024 résume ainsi le raisonnement du juge néerlandais : puisque les plaintes des sept citoyen.nes des Pays-Bas contre les 17 défendeurs sont fondées sur le même ensemble de faits et sont donc liées par  »connexité », et puisqu’un tribunal indépendant ne peut permettre d’aboutir à une situation où la décision qui serait rendue à l’étranger contre Bill Gates et aux Pays-Bas contre les autres accusés seraient contradictoires – car cela porterait préjudice à l’ensemble des plaignant.es qui accusent Bill Gates au même titre que les autres –, alors il est nécessaire de juger Bill Gates devant le même tribunal néerlandais qui jugera les autres accusé.es.

Jocelyne Chassard

Sources :

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Jury : Les travailleurs licenciés pour avoir refusé le vaccin contre le COVID-19 recevront plus d’un million de dollars chacun

Traduction de The Epoch Times par Aube Digitale

Les responsables des transports ferroviaires de la région de la baie de Californie ont été condamnés à verser plus de 7 millions de dollars aux employés des transports qui avaient été licenciés parce qu’ils avaient refusé de se faire vacciner contre le COVID-19 il y a plusieurs années.

Le 23 octobre, un jury fédéral du tribunal de district du nord de la Californie a donné raison à six anciens employés de la société de transport régional de la baie de San Francisco (BART) qui avaient refusé de se faire vacciner pour des raisons religieuses.

BART a été condamné à verser au groupe plus de 7,8 millions de dollars, chaque individu recevant entre 1,2 et 1,5 million de dollars, a déclaré le 24 octobre le Pacific Justice Institute, qui représentait les travailleurs des transports en commun dans le procès. L’institut, un cabinet d’avocats qui représente les six anciens employés depuis 2022, a déclaré que le jury de huit personnes a délibéré pendant deux jours cette semaine avant de rendre le verdict qui a accordé les indemnités aux employés.

Il y a environ une semaine, le jury fédéral a également déterminé que BART n’avait pas réussi à prouver qu’il avait subi une contrainte excessive en refusant des aménagements aux anciens employés dans cette affaire.

Le 23 octobre, le jury a en outre estimé que les six employés s’étaient acquittés de la charge de démontrer qu’il existait un conflit entre leurs croyances religieuses et la vaccination obligatoire de BART, qui a été mis en œuvre en 2021.

Selon le cabinet d’avocats, le jury a également accepté les chiffres avancés par les plaignants pour les pertes de salaire qu’ils ont subies après avoir perdu leur emploi. Le jury a ensuite ajouté 1 million de dollars chacun à ces chiffres, a indiqué le cabinet, qualifiant le verdict de « tremblement de terre juridique ».

« Les employés des chemins de fer ont choisi de perdre leur gagne-pain plutôt que de renier leur foi. Cela montre en soi la sincérité et la profondeur de leurs convictions », a déclaré Kevin Snider, avocat en chef de l’Institut de la justice du Pacifique, qui était l’avocat principal du procès. « Après près de trois ans de lutte, ces travailleurs essentiels ont le sentiment d’avoir été entendus et compris par le jury et sont ravis et soulagés par le verdict.

Le cabinet d’avocats a déclaré : « Au cours du procès, les jurés ont entendu des témoignages convaincants d’employés dévoués. L’un des plaignants avait travaillé pendant plus de 30 ans pour BART, avec 10 ans d’assiduité parfaite, avant d’être licencié sans ménagement. Une autre était en arrêt de travail depuis des mois, sans date de retour prévue, lorsqu’elle a été licenciée ».

Les avocats de BART ont fait valoir que les nombreux employés qui n’étaient pas d’accord pour recevoir le vaccin avaient des raisons laïques, et non religieuses. Mais le jury n’a pas accepté ces arguments, selon le Pacific Justice Institute.

Le mandat de vaccination a été approuvé par le conseil d’administration de BART en octobre 2021 et stipulait que tous les employés devaient être vaccinés contre le COVID-19. Il permettait à certains employés d’être exemptés du vaccin, notamment pour des raisons religieuses.

Un an plus tard, les employés de BART ont intenté une action collective en justice, accusant l’opérateur de refuser des accommodements religieux en violation de la législation de l’État.

Le juge de district William Alsup, qui a présidé le procès contre BART, a décidé que les politiques de l’opérateur ne violaient pas le droit à la liberté religieuse des employés, selon une ordonnance qu’il a rendue en mars.

Une autre ordonnance rendue par Alsup en janvier indiquait que BART avait reçu 188 demandes d’exemption et d’accommodement religieux, et que 40 d’entre elles avaient choisi de ne pas aller jusqu’au bout de la procédure. Ces personnes ont été licenciées ou ont finalement été vaccinées.

« La classe putative des plaignants échoue parce que ses membres ont peu en commun au-delà de leur demande d’accommodement religieux », a déclaré le juge dans son ordonnance. « Ils ne partagent pas une objection religieuse commune. Ils ne partagent pas une vocation ou un ensemble de droits contractuels. Ils ne présentent pas un ensemble similaire d’aménagements potentiels et de charges associées. Ils ne présentent pas les mêmes préoccupations en matière de santé et d’exposition. »

« Les aménagements potentiels n’ont pas d’incidence sur le même groupe de travailleurs. Ces travailleurs n’ont pas les mêmes droits négociés ».

Epoch Times a contacté BART pour obtenir des commentaires le 25 octobre mais n’a pas reçu de réponse avant l’heure de publication. Le porte-parole de l’opérateur ferroviaire, James Allison, a déclaré au média local SFGate qu’il n’avait « aucun commentaire » à faire sur le verdict.

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Turbo-cancers, maladies auto-immunes et pathologies neurologiques survenant après la vaccination ARNm anti-covid

Autour du déferlement prochain de preuves accablantes concernant les fraudes gravissimes qui ont entouré la mise sur le marché de certains produits à ARNm, il demeure toujours aussi nécessaire et aussi difficile d’en évaluer les effets indésirables, tous soigneusement niés, donc camouflés. Voici le témoignage exceptionnel d’une courageuse pathologiste allemande, Ute Krüger, qui a décidé de communiquer autour de son expérience professionnelle amassée pendant toutes ces années COVID. C’est accablant et pourtant rien ne bouge, on continue imperturbablement à promouvoir ces injections pour soi-disant protéger les populations occidentales contre… l’hiver. Jusqu’à quand la cécité, voir la corruption la plus échevelée? Bonne lecture.

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Vaccins pédiatriques “classiques”: résidus toxiques, nanoparticules métalliques et ADN étranger

Dans un article précédent, nous avons rapporté les observations du Dr Ana Mihalcea dans la vidéo “Qu’y a-t-il dans les vaccins Covid?“. Cette vidéo a suscité beaucoup de réactions, certaines mettant en avant un manque de rigueur scientifique de la part du Dr Ana Mihalcea. Comme annoncé, nous publierons prochainement d’autres documents qui convergent et/ou contestent ses affirmations.

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Voir également l’interview de Senta Depuydt par Nexus il y a trois ans. Elle revient sur son article pémonitoire publié dans ce même magazine en 2019.

https://crowdbunker.com/v/tsHhNVxTnX

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Lancement en octobre d’une nouvelle génération de vaccin Covid dit “auto-amplificateur”

Ces nouveaux vaccins sont suspectés de se répandre jusque dans l’organisme des personnes non-vaccinées.

Déployée au Japon depuis le 1er octobre lors de la campagne de vaccination annuelle contre le Covid, une nouvelle génération de vaccin ARNm appelé auto-amplificateur ou répliquant (en anglais self-amplifying vaccines ou “sa-ARNm” ou “Replicon”) est suspectée de se répandre jusque dans l’organisme des personnes non-injectées.

Une nouvelle génération de vaccin

Le Japon a été le premier pays au monde à approuver ces nouveaux vaccins “sa-ARNm” en novembre 2023.

Le vaccin dénommé ARCT-154, développé par la société de biotechnologie américaine Arcturus Therapeutics, représenterait une version plus élaborée du vaccin par comparaison avec les injections à ARNm utilisées ces dernières années. Dans ce nouveau produit, l’ARNm synthétique non seulement ordonne aux cellules de produire la protéine Spike considérée comme toxique par de nombreux scientifiques, mais produit également des copies de lui-même à l’intérieur des cellules.

Lors d’une conférence de presse, le Dr. Murakami Yasufumi expliquait que ce type de vaccin auto-amplificateur utilise une fonction d’auto-réplication appelée réplicase pour répliquer l’ARNm dans le corps, mais sans la fonction de frein. Ainsi le receveur continue à produire de grandes quantités de protéine de pointe. Il a également été souligné que les composants du vaccin peuvent être transmis du receveur à d’autres personnes ou animaux.

Cette possibilité de transmission du vaccin sa-ARNm chez des personnes qui n’auraient pas reçu d’injection soulève l’inquiétude des scientifiques.

Le Dr Miki Gibo présente une étude publiée dans Cell dans laquelle des scientifiques ont découvert que les parties du vaccin continuaient d’augmenter à l’intérieur des cellules après l’injection. Ensuite, les composants du vaccin peuvent se propager et entrer également dans de nouvelles cellules. Ce phénomène se produit à cause de la libération par les cellules de nanoparticules appelées vésicules extracellulaires, qui contiennent des exosomes. Ces nanoparticules peuvent transporter des éléments du vaccin, d’une cellule à une autre, et peuvent être transmis d’un être humain à un autre à travers les fluides corporels (salive, transpiration, larmes…).

Un problème déjà existant

Il apparaîtrait que les premiers vaccins Covid à ARNm permettaient déjà une transmission d’une personne vaccinée à une autre non vaccinée. Ce procédé que l’on peut appeler “vaccins à propagation automatique”, ou encore “vaccine shedding” en anglais, existe depuis le début des années 2000 et était appliqué au départ sur les populations d’animaux sauvages (cf pages 47-48).

À la suite de la crise Covid, des documents provenant de Pfizer (cf pages 67-69) ont révélé clairement que les personnes vaccinées pouvaient exposer les personnes non vaccinées à des risques de contamination par inhalation ou contact cutané. Le protocole des essais de phase I/II/III de Pfizer sur les vaccins ARNm Covid-19 (démarré en mai 2020) mentionne la possibilité de passage du produit de personne injectée vers une personne non injectée. La possibilité d’une réaction indésirable au vaccin ou d’effets secondaires suite à ces expositions est également mentionnée.

Les travaux scientifiques d’Hélène Banoun, pharmacienne, biologiste et ancienne chercheuse Inserm, ont démontré également que la transmission de l’ARNm et de la protéine Spike issus des anciens vaccins Covid, des personnes vaccinées vers les non vaccinées était une réalité. Son travail a été soutenu et relayé au niveau international par le Dr Peter McCullough. Hélène Banoun détaille dans son article les processus d’excrétion et de pénétration de l’ARNm et de la protéine Spike, transportés notamment par les nanoparticules lipidiques. Les voies d’excrétion de ces éléments, chez les personnes vaccinées, sont les fluides corporels (sueur, expectoration), l’inhalation, la peau, ainsi que par voie orale (via le lait maternel). Elle précise que le processus de pénétration de l’ARNm et de la protéine Spike, chez les individus non vaccinés, passe également par ces mêmes voies (transcutanée et inhalation).

Bien que la technologie du “vaccine shedding” soit vraisemblablement déjà existante dans les premiers vaccins Covid, le lancement des nouveaux vaccins Covid sa-ARNm est loin d’être anodin. En premier lieu, cette nouvelle génération de vaccins tend vers la légalisation d’une vaccination de la population sans son consentement. Puisque si la transmission de ces nouveaux vaccins d’une personne à l’autre est confirmée, il suffirait de vacciner un faible pourcentage de la population pour en vacciner le plus grand nombre, comme cela se pratique depuis 20 ans sur les animaux sauvages.

En second lieu, les vaccins et thérapies géniques “sa-ARNm” apparaissent plus élaborés et puissants que les anciennes versions, puisqu’une dose réduite de produit suffit pour atteindre le même objectif de vaccination. Donc si les vaccins classiques favorisent la transmission d’un virus dit “atténué” auprès de la population non-vaccinée et si les vaccins à ARNm conventionnels transmettent l’ARNm synthétique et d’autres composants du vaccin, la nouvelle génération de vaccin “sa-ARNm” transmet quant à elle en plus l’ARNm auto-amplificateur synthétique.

L’inquiétude des scientifiques

Des médecins et des professeurs d’université japonais ont exprimé de sérieuses inquiétudes concernant les vaccins sa-ARNm.

Lors d’une conférence de presse, le Dr Murakami Yasufumi, professeur émérite à l’Université des sciences de Tokyo, a déclaré que le vaccin Replicon contre la souche mutante JN.1 prévu pour l’automne posait de sérieux problèmes:

Le vaccin Replicon est un vaccin auto-amplifiant, créé par génie génétique (ARNm) que l’humanité n’a jamais connu auparavant.

Le Dr Murakami a demandé que le vaccin ne soit pas lancé tant que sa sécurité n’a pas été confirmée.

Le 12 septembre dernier lors d’une autre conférence de presse, c’est le député japonais Ryuhei Kawada qui a exprimé son profond scepticisme quant au lancement en octobre du vaccin ARCT-154 auprès de la population japonaise âgée de plus de 60 ans.

Ce député a également souligné le besoin urgent d’arrêter le déploiement de ce vaccin. Il a également rappelé la nécessité d’une enquête approfondie sur les effets indésirables des vaccins expérimentaux à ARNm déjà existants. Il a insisté sur la transparence de la part des responsables de la santé publique, affirmant la nécessité de:

Garantir une enquête et une vérification approfondies pour apporter un soulagement aux victimes du vaccin à ARNm qui ont subi un préjudice important.

Pendant la conférence de presse, Mika Tsutomi, journaliste et auteure internationale de renom, a noté les conflits d’intérêt existants au sein du ministère de la Santé japonais qui a approuvé le lancement du vaccin ARCT-154 :

En examinant les membres du Conseil des affaires pharmaceutiques (du ministère de la Santé) en novembre dernier, 3 membres sur 16 ont des liens commerciaux avec des sociétés pharmaceutiques.

Le Dr Yasufumi Murakami a averti que si le déploiement du vaccin Replicon se déroule comme prévu:

En octobre, le Japon a le potentiel de déclencher une catastrophe mondiale.

Avec l’approbation des vaccins sa-ARNm, le Japon se situe au cœur de la controverse qui entoure ces nouveaux produits, tandis que de plus en plus de scientifiques font entendre leur voix pour réclamer le besoin urgent de transparence et de responsabilité.

Source : Essentiel News

Lancement en octobre d’une nouvelle génération de vaccin Covid dit “auto-amplificateur” Lire la suite »

Traité sur les pandémies : le GBM, le FMI et l’OMS intensifient leur lobbying

Le Fonds monétaire international (FMI), le Groupe de la Banque mondiale (GBM) et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ont décidé de renforcer leur coopération en matière de préparation aux pandémies. Leur objectif est de soutenir les pays dans leurs efforts de prévention, de détection et de réponse aux menaces de santé publique à travers le Fonds fiduciaire pour la résilience et la durabilité du FMI, les soutiens financier et technique de la Banque mondiale, ainsi que l’expertise de l’OMS sur le terrain. Même si la trame narrative du Covid est morte, les instances sanitaires continuent de maintenir un discours de la peur, sur une probable prochaine pandémie.

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La technologie des « vaccins » à ARN messager ne fonctionne pas

Source : le point critique

Quatre ans et plusieurs milliers d’études après le début de la campagne expérimentale de « vaccination » contre le COVID-19, l’heure est au bilan. Deux scientifiques ont condensé l’état des connaissances acquises sur la technologie des vaccins à ARN messager, utilisée depuis 2020 par les laboratoires Pfizer et Moderna, dans un document de deux pages. Nous en présentons ici une traduction en français.

Le document original, disponible en anglais, a été rédigé par le Dr Alexandra Henrion-Caude et le Dr Klaus Steger. Il est télécharchable sur le site de l’association Médecins et scientifiques pour la santé, la liberté et la démocratie (MWGFD). La version française que nous proposons est accessible en téléchargement en bas de cette page.

Ce support didactique, clair et intégralement sourcé expose le gouffre qui sépare ce que ces injections font réellement et ce qu’elles étaient censées faire – et surtout ne pas faire. Il est destiné aussi bien aux personnes, vaccinées ou non, qui souhaitent comprendre à quel point la communauté scientifique et médicale s’est fourvoyée, qu’aux médecins qui ont suivi les ordres et qui ont injecté à l’aveugle leurs patients. L’occasion leur est donnée de corriger ce document s’ils estiment qu’il ne reflète pas l’état de la science.

1. On vous dit : « C’est un vaccin », mais ce n’est pas vrai

  • Ce n’est pas un « vaccin », car il répond à tous les critères d’un produit issu du génie génétique[1]. Il contient de l’ARNm modifié produit synthétiquement et emballé dans des nanoparticules lipidiques qui ont la capacité de transfecter nos cellules.
  • Ce n’est pas un « vaccin », car il circule dans notre corps et dans nos cellules sans être perçu comme étranger, contrairement aux particules des vaccins conventionnels[2].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car en 2021, l’objectif de la vaccination a été révisé et sa définition a changé. Selon la nouvelle « norme », les « vaccins » ne doivent pas créer une immunité spécifique contre une maladie, mais seulement susciter une réponse immunitaire, même si cette réponse est non spécifique ou indésirable[3].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car dès son entrée dans nos cellules, l’ARNm modifié pirate nos cellules pour les forcer à produire des protéines étrangères, dont la nature est en partie imprévisible[4].
  • Ce n’est pas un « vaccin », car après avoir reçu une injection d’ARNm, nous sommes toujours considérés comme « non vaccinés ». Il faudra encore deux semaines avant que les autorités médicales ne vous considèrent comme « vacciné ». Par conséquent, les rapports sur les effets indésirables (y compris l’hospitalisation et le décès) qui peuvent survenir au cours des deux premières semaines suivant la vaccination ne seront tout simplement pas comptabilisés, s’ils sont signalés. De même, il est difficile de plaider en faveur d’une quelconque demande d’indemnisation.
  • Ce n’est pas un « vaccin », car il est prévu que vous receviez régulièrement des injections de rappel. Ces injections répétées entraînent la production ininterrompue de l’antigène, voire de plusieurs antigènes[4]. Cela diffère d’une infection naturelle, dans laquelle l’antigène envahit notre corps de manière occasionnelle et transitoire. Cette présentation continue du même antigène affaiblit inévitablement notre système immunitaire[5].

2. On vous dit : « C’est de l’ARNm », mais ce n’est pas vrai

Ce n’est pas de l’ARN messager (ARNm), c’est de l’ARNm modifié (ARNmod)[6],[7]. Cet ARNmod imite l’ARNm, mais possède des caractéristiques complètement différentes :

  • Ce n’est pas de l’ARNm, car il est composé d’un nouveau code génétique synthétique. Une lettre du code génétique, le U, qui est l’uridine naturelle, est systématiquement remplacée par Psi, qui est la Nl-méthyl-pseudouridine (mΨ) synthétique.
  • C’est de l’ARN modifié, car on ne sait pas s’il se dégrade et quand il se dégrade. La transformation de U en Psi rend le modRNA moins inflammatoire et augmente sa longévité, qui passe de quelques heures à plusieurs mois. Les effets possibles de ces modifications sur les régulations épigénétiques et post-traductionnelles sont pour la plupart inconnus. Contrairement à l’ARNm naturel, qui se dégrade rapidement, l’ARNm des « vaccins » COVID-19 a été détecté dans le sang jusqu’à 28 jours[8] et dans les tissus jusqu’à huit semaines après l’injection[9]. Il a été démontré que la protéine de pointe produite par l’ARNm modifié injecté circule dans le sang jusqu’à six mois après l’injection[10].
  • C’est de l’ARN modifié, car la séquence a également été modifiée en augmentant la teneur en G (guanine) et en C (cytosine). C’est ce qu’on appelle « l’optimisation des codons », mais cette substitution supprime le système immunitaire inné, ce qui est également très problématique puisqu’il représente la première ligne de défense contre les micro-organismes envahissants[11].

Il contient de l’ADN en plus de l’ARNm modifié

  • C’est également de l’ADN, ce qui est tout à fait inattendu. De grandes quantités d’ADN contaminant ont été retrouvées dans le vaccin[12], dont les effets sont inquiétants en l’état de nos connaissances scientifiques, présentant des régulations altérées et un risque d’intégration dans notre génome[13]. Ces contaminants résultent d’un changement dans le processus de fabrication. Dans le processus initial, utilisé pour les essais cliniques, l’ARNm modifié était produit par transcription in vitro à partir d’ADN synthétique suivi d’une amplification PCR propre. Dans le processus modifié, utilisé sur la population pour les campagnes de « vaccination » par les gouvernements, l’ARN viral transcrit à l’envers en ADN était cloné dans des plasmides bactériens, entraînant la contamination du produit par un mélange d’ADN bactérien et d’ADN viral[14].

3. On vous dit : « Le vaccin restera dans votre muscle », mais ce n’est pas vrai

  • Le « vaccin » n’a jamais été conçu pour rester dans le muscle, mais pour passer dans la circulation sanguine, les ganglions lymphatiques et même le lait maternel.
  • Les nanoparticules lipidiques, qui enveloppent l’ARNm, ne restent pas dans la circulation sanguine comme c’est le cas avec un vaccin conventionnel. Au contraire, elles peuvent pénétrer dans n’importe quelle cellule de notre corps, y compris dans des organes clés tels que le cœur, le cerveau, le foie, les reins, les poumons, la rate, l’estomac, les ovaires et les testicules[15],[16].
  • Les nanoparticules lipidiques sont hautement inflammatoires et toxiques. Par conséquent, des injections répétées augmenteront les dommages causés à nos cellules, voire leur mort[17].
  • Un effet indésirable grave prédominant est la myocardite et la péricardite, c’est-à-dire l’inflammation du cœur, en particulier chez les jeunes. Cette inflammation résulte probablement d’une attaque auto-immune contre les cellules du cœur qui ont reçu les particules injectées et exprimé la protéine spike[18],[19].

4. On vous dit : « La technologie de l’ARNm permet de produire le messager désiré », mais ce n’est pas vrai

  • Le « Les vaccins sont sûrs » n’était qu’un mensonge depuis le début, car il était impossible d’anticiper ce que notre corps, transformé en « usine », produirait en termes d’antigènes et de quantité d’antigènes. Aucun dosage sûr ne peut être proposé puisque personne n’est en mesure d’anticiper la dose qui sera produite par nos cellules.
  • La technologie ARNm aboutit à la production de produits insensés aux effets biologiques totalement imprévisibles[4]. La substitution du « U » par le « Psi » dans le code génétique de l’ARNm entraîne un décalage dans la lecture du triplet qui sert normalement à assembler l’acide aminé correspondant de la future protéine par les ribosomes. Par exemple, si un messager lit ALE-XAN-DRA, chacun de ces trois triplets codant pour un acide aminé spécifique, le décalage de trame conduira à une lecture de LEX-AND-RA. La protéine résultante sera totalement différente et raccourcie, puisque « RA » est incomplet pour coder un troisième acide aminé. Le résultat est au mieux neutre, au pire létal, et dans tous les cas non-soi.

5. On vous dit : « L’ARNm ne peut pas être intégré dans l’ADN », mais ce n’est pas vrai

  • Le « vaccin » ARNm peut manifestement s’intégrer dans l’ADN, car la séquence correspondant à un fragment de l’ARN modifié du « vaccin » injecté a été trouvée dans les cellules sanguines du patient[20].
  • L’ARNm du « vaccin » peut manifestement être transcrit en sens inverse dans l’ADN, car il a été démontré que l’exposition de cellules humaines cultivées à l’ARNm « vaccin » activait LINE-1, qui fournit une transcriptase inverse, transformant l’ARNm « vaccin » en ADN[21].
  • En outre, l’ARNm codant pour la protéine spike a été trouvé de manière inattendue dans le noyau[22].
  • Les contaminants d’ADN trouvés dans les injections d’ARN modifié de BioNTech/Pfizer contiennent une séquence de virus de singe, à savoir la séquence du promoteur du virus simien 40 (SV40), qui est connue pour améliorer le transport de l’ADN dans le noyau. Cela augmente encore le risque d’intégration de cet ADN étranger dans le génome de nos cellules, avec des conséquences imprévisibles[23].
  • Si un tel événement se produit dans les cellules germinales mâles ou femelles impliquées dans la fécondation, le génome de la progéniture sera également modifié.
  • Toute intégration génomique d’une séquence dérivée d’un « vaccin » entraînera probablement l’expression d’un gène étranger et une régulation aberrante des gènes. Cette dernière peut entraîner l’activation d’oncogènes ou l’inactivation de gènes suppresseurs de tumeurs, deux phénomènes qui favorisent le cancer. Ce risque est aggravé par l’immunosuppression observée chez de nombreuses personnes « vaccinées », qui implique une défense immunitaire insuffisante contre les cellules tumorales. Il peut en résulter un « turbo-cancer ».
  • Selon le résumé officiel des caractéristiques du produit[19, p. 18] approuvé par l’EMA et la Commission européenne : « Aucune étude de génotoxicité ou de cancérogénicité n’a été réalisée ».

C’est la technologie des « vaccins » ARNm elle-même qui pose problème

L’ARNm synthétiquement modifié (ARNm) injecté détourne nos cellules en les forçant à produire des protéines étrangères. Certaines ont été conçues pour être produites (c’est-à-dire la protéine Spike dans le cas des injections de COVID-19), tandis que d’autres ne l’ont pas été. Ces dernières résultent de la fragmentation de l’ARNm et du décalage de la traduction. La production n’a pas d’interrupteur et peut affecter n’importe quel organe. En conséquence, notre système immunitaire détruira des cellules auparavant saines. Deux caractéristiques essentielles de l’ARNm naturel sont déformées :

Premièrement, l’ARNm naturel présente une expression spécifique à la cellule, ce qui garantit un ajustement en temps réel. En revanche, les nanoparticules lipidiques délivrent l’ARNm de manière totalement aveugle.

L’ADN est souvent appelé le « livre de la vie ». Il se trouve exclusivement dans le noyau, sauf pendant la division cellulaire. L’alphabet blanc est composé de 26 lettres, mais l’ADN ne comprend que 4 lettres : A (adénine), T (thymine, remplacée dans l’ARNm par U (uridine)), G (guanine) et C (cytosine).

Par le processus appelé « transcription », les gènes situés sur l’ADN sont copiés dans l’ARNm avec les lettres correspondantes. L’ARNm sort du noyau, où il peut être lu par les ribosomes et converti en protéines par le processus appelé traduction. L’ADN peut être comparé à un livre de pâtisserie, l’ARNm à une recette spécifique et la protéine au gâteau qui en résulte.

Les cellules remplissent des tâches variées (par exemple, les cellules de la peau par rapport aux neurones) et ont donc besoin d’ensembles de protéines spécifiques à la cellule (c’est-à-dire les gâteaux). Ces ensembles de protéines sont constamment ajustés dans le temps et dans l’espace, en fonction de l’âge et de l’activité, que nous dormions, mangions, fassions de l’exercice, buvions de l’alcool ou prenions des médicaments. Dans ce système, toute production d’une protéine étrangère consomme non seulement de l’énergie supplémentaire, mais perturbe également le bon déroulement des activités de nos cellules.

Deuxièmement, la production naturelle d’ARNm est soumise à une régulation extrêmement précise et a une durée de vie courte, ce qui garantit une adaptation rapide à des conditions de vie changeantes. Contrairement à cela, les ARNm synthétiques sont conçus pour renforcer la protéine sans interrupteur.

Contrairement à l’ARNm modifié, la longévité de l’ARNm naturel est étroitement régulée. Elle peut être naturellement réduite par différents mécanismes, tels que :

  • une rétroaction négative qui réduit ou arrête la production d’ARNm supplémentaire,
  • la régulation par des microARN qui agissent souvent d’une manière spécifique à la cellule,
  • des enzymes de dégradation de l’ARN (RNases) qui dégradent l’ARNm.

Télécharger ou consulter le document : Technologie des « vaccins » à base d’ARNm : GAME OVER

Références

[1] Banoun H. mRNA: Vaccine or Gene Therapy? The Safety Regulatory Issues. Int J Mol Sci. 2023 Jun 22;24(13):10514. https://doi.org/10.3390/ijms241310514.

[2] BioNTech. Our mRNA Platforms – revolutionizing vaccine technology. www.biontech.com/int/en/home/pipeline-and-products/platforms/our-mrna-platforms.html.

[3] Centers for Disease Control and Prevention (CDC). Immunization: The Basics. Last reviewed: September 1, 2021. https://www.cdc.gov/vaccines/vac-gen/imz-basics.htm.

[4] Mulroney TE, Pöyry T, Yam-Puc JC, Rust M, Harvey RF, Kalmar L,  et al. N1-methylpseudouridylation of mRNA causes +1 ribosomal frameshifting. Nature. 2024 Jan;625(7993):189-94. https://doi.org/10.1038/s41586-023-06800-3.

[5] Irrgang P, Gerling J, Kocher K, Lapuente D, Steininger P, Habenicht K, et al. Class switch toward noninflammatory, spike-specific IgG4 antibodies after repeated SARS-CoV-2 mRNA vaccination. Sci Immunol. 2023 Jan 27;8(79):eade2798. https://doi.org/10.1126/sciimmunol.ade2798.

[6] BioNTech. Our mRNA Platforms – revolutionizing vaccine technology. www.biontech.com/int/en/home/pipeline-and-products/platforms/our-mrna-platforms.html.
« Nous utilisons de l’ARNm modifié par des nucléosides (modRNA) pour nos candidats RiboCytokines, qui contiennent des blocs de construction modifiés d’origine naturelle conférant une stabilité accrue et une immunogénicité réduite afin de minimiser les réactions immunitaires indésirables et de prolonger la durée de production des protéines – deux défis majeurs dans le développement de produits thérapeutiques sûrs et efficaces à base d’ARNm. »

[7] Granados-Riveron JT, Aquino-Jarquin G. Engineering of the current nucleoside-modified mRNA-LNP vaccines against SARS-CoV-2. Biomed Pharmacother. 2021 Oct;142:111953. https://doi.org/10.1016/j.biopha.2021.111953.

[8] Castruita JAS, Schneider UV, Mollerup S, Leineweber TD, Weis N, Bukh J, et al. SARS-CoV-2 spike mRNA vaccine sequences circulate in blood up to 28 days after COVID-19 vaccination. APMIS. 2023 Mar;131(3):128-32. https://doi.org/10.1111/apm.13294.

[9] Röltgen K, Nielsen SCA, Silva O, Younes SF, Zaslavsky M, Costales C, et al. Immune imprinting, breadth of variant recognition, and germinal center response in human SARS-CoV-2 infection and vaccination. Cell. 2022 Mar 17;185(6):1025-1040.e14. https://doi.org/10.1016/j.cell.2022.01.018.

[10] Brogna C, Cristoni S, Marino G, Montano L, Viduto V, Fabrowski M, et al. Detection of recombinant Spike protein in the blood of individuals vaccinated against SARS-CoV-2: Possible molecular mechanisms. Proteomics Clin Appl. 2023 Nov;17(6):e2300048. https://doi.org/10.1002/prca.202300048.

[11] Seneff S, Nigh G, Kyriakopoulos AM, McCullough PA. Innate immune suppression by SARS-CoV-2 mRNA vaccinations: The role of G-quadruplexes, exosomes, and MicroRNAs. Food Chem Toxicol. 2022 Jun;164:113008. https://doi.org/10.1016/j.fct.2022.113008.

[12] McKernan K, Helbert Y, Kane LT, McLaughlin S. Sequencing of bivalent Moderna and Pfizer mRNA vaccines reveals nanogram to microgram quantities of expression vector dsDNA per dose. 2023 Sept 25. https://doi.org/10.31219/osf.io/b9t7m.

[13] Nichols WW, Ledwith BJ, Manam SV, Troilo PJ. Potential DNA Vaccine Integration into Host Cell Genome. Ann N Y Acad Sci. 1995 Nov 27;772:30-9. https://doi.org/10.1111/j.1749-6632.1995.tb44729.x

[14] European Medicines Agency (EMA). COVID-19 mRNA Vaccine: Risk Management Plan. Version no 13.0. First published: 23/12/2020. https://www.ema.europa.eu/en/documents/rmp/comirnaty-epar-risk-management-plan_en.pdf.

[15] Bahl K, Senn JJ, Yuzhakov O, Bulychev A, Brito LA, Hassett KJ, et al. Preclinical and Clinical Demonstration of Immunogenicity by mRNA Vaccines against H10N8 and H7N9 Influenza Viruses. Mol Ther. 2017 Jun 7;25(6):1316-1327. http://dx.doi.org/10.1016/j.ymthe.2017.03.035.

[16] Mörz M. A Case Report: Multifocal Necrotizing Encephalitis and Myocarditis after BNT162b2 mRNA Vaccination against COVID-19. Vaccines (Basel). 2022 Oct 1;10(10):1651. https://doi.org/10.3390/vaccines10101651.

[17] Ndeupen S, Qin Z, Jacobsen S, Bouteau A, Estanbouli H, Igyártó BZ. The mRNA-LNP platform’s lipid nanoparticle component used in preclinical vaccine studies is highly inflammatory. iScience. 2021 Dec 17;24(12):103479. https://doi.org/10.1016/j.isci.2021.103479.

[18] Li M, Wang X, Feng J, Feng Z, Li W, Ya B. Myocarditis or Pericarditis Following the COVID-19 Vaccination in Adolescents: A Systematic Review. Vaccines (Basel). 2022 Aug 15;10(8):1316. https://doi.org/10.3390/vaccines10081316.

[19] EMA. Comirnaty : Résumé des caractéristiques du produit. https://www.ema.europa.eu/fr/documents/product-information/comirnaty-epar-product-information_fr.pdf.

[20] Dhuli K, Medori MC, Micheletti C, Donato K, Fioretti F, Calzoni A, et al. Presence of viral spike protein and vaccinal spike protein in the blood serum of patients with long-COVID syndrome. Eur Rev Med Pharmacol Sci. 2023 Dec;27(6 Suppl):13-19. https://doi.org/10.26355/eurrev_202312_34685. NDLR : L’article a été rétracté en mars 2024.

[21] Aldén M, Olofsson Falla F, Yang D, Barghouth M, Luan C, Rasmussen M, De Marinis Y. Intracellular Reverse Transcription of Pfizer BioNTech COVID-19 mRNA Vaccine BNT162b2 In Vitro in Human Liver Cell Line. Curr Issues Mol Biol. 2022 Feb 25;44(3):1115-26. https://doi.org/10.3390/cimb44030073.

[22] Ørskov ER, Fraser C. The effects of processing of barley-based supplements on rumen pH, rate of digestion and voluntary intake of dried grass in sheep. Br J Nutr. 1975 Nov;34(3):493-500. https://doi.org/10.1017/s0007114575000530.

[23] McKernan K. Executive Summary of the FDA VRBPAC presentation on dsDNA contamination in mRNA vaccines. 2023 Jul 07. https://anandamide.substack.com/p/executive-summary-of-the-fda-vrbpac.

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L’ivermectine comme antiviral à large spectre

Source

L’ivermectine, une petite molécule lactone macrocyclique, approuvée par la Food and Drug Administration américaine pour les infections parasitaires, a fait l’objet d’une attention renouvelée au cours des huit dernières années en raison de son potentiel apparemment prometteur en tant qu’antiviral. Elle a été identifiée lors d’un criblage chimique à haut débit comme inhibant la reconnaissance de la protéine intégrase du virus de l’immunodéficience humaine-1 (VIH-1) de localisation nucléaire par le complexe d’importine hétérodimérique (IMP) α/β1 de l’hôte, et il a depuis été démontré qu’elle se lie directement à IMPα pour induire des changements conformationnels qui empêchent sa fonction normale de médiation de l’importation nucléaire de protéines virales et hôtes clés. De manière intéressante, les expériences de culture cellulaire montrent une action antivirale robuste contre le VIH-1, le virus de la dengue (DENV), le virus Zika, le virus du Nil occidental, le virus de l’encéphalite équine vénézuélienne, le virus Chikungunya, le virus de la pseudorage, l’adénovirus et le SRAS-CoV-2 (COVID-19). Des essais cliniques de phase III sur l’homme ont été réalisés pour le virus de la dengue et plus de 50 essais sont actuellement en cours dans le monde pour le virus du SRAS-CoV-2. Cette mini-analyse examine l’intérêt de l’ivermectine comme agent antiviral à large spectre dirigé contre l’hôte pour une série de virus, dont le SRAS-CoV-2.

1. Introduction

Le prix Nobel de médecine 2015 reconnaît la contribution fondamentale de Campbell et Ōmura en termes de « médicament miracle » ivermectine, une lactone macrocyclique 22,23-dihydroavermectine B produite par la bactérie Streptomyces avermitilis [ 1 ], comme nouveau traitement contre les « infections causées par des parasites ascaris » ; ceci aux côtés de Tu Youyou pour son travail fondamental sur l’artémisinine et le paludisme [ 2 ]. Découverte en 1975, l’ivermectine a été commercialisée avec succès à partir de 1981 pour des indications d’infection parasitaire chez les animaux, puis approuvée pour un usage humain pour une activité contre l’onchocercose (cécité des rivières) en 1987. Elle a depuis été utilisée avec succès pour traiter un certain nombre d’infestations humaines par des vers parasites responsables de la cécité des rivières/filariose, de la strongyloïdose/ascaridiase, d’ectoparasites responsables de la gale, de la pédiculose et de la rosacée [ 1 , 3 ]. Des applications plus récentes incluent la lutte contre les insectes médiateurs d’infection, tels que le paludisme [ 1 , 3 , 4 , 5 ]. L’ivermectine figure sur la liste modèle des médicaments essentiels de l’Organisation mondiale de la santé [ 6 ].

Depuis 2012, de nombreux rapports ont fait état de propriétés antivirales de l’ivermectine [ 4 , 5 , 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 , 13 , 14 , 15 , 16 , 17 ] contre un nombre croissant de virus à ARN, notamment le virus de l’immunodéficience humaine (VIH)-1, la grippe, les flavirus tels que le virus de la dengue (DENV) et le virus Zika (ZIKV) et, plus particulièrement, le SARS-CoV-2 (COVID-19) [ 17 ]. Les preuves de son activité contre les virus à ADN sont plus limitées, mais englobent la pseudorage, le polyome et les adénovirus [ 18 , 19 , 20 ]. Français La base de l’activité antivirale à large spectre de l’ivermectine semble être liée au fait que l’ivermectine se lie à, et inhibe, le rôle de transport nucléaire de la protéine importine α (IMPα) de l’hôte [ 11 , 18 , 20 ], qui est connue pour servir de médiateur à l’importation nucléaire de diverses protéines virales et de facteurs clés de l’hôte, mais d’autres actions antivirales possibles de l’ivermectine ont été proposées (par exemple, [ 12 ]), y compris dans le cas du SARS-CoV-2 (par exemple, [ 21 , 22 ]). Cette mini-revue résumera le poids des preuves de l’activité antivirale à large spectre de l’ivermectine et la base de son activité dirigée contre l’IMPα à la lumière de la possibilité que l’ivermectine puisse être un antiviral d’une utilité critique dans la crise actuelle du SARS-CoV-2 [ 6 , 17 ].

2. L’ivermectine comme agent antiparasitaire approuvé par la Food and Drug Administration des États-Unis

Il est difficile de surestimer l’impact de l’ivermectine en tant qu’agent thérapeutique pour lutter contre diverses maladies parasitaires [ 1 , 2 , 3 , 4 , 5 , 6 ]. Elle est administrée en une seule dose orale annuelle (par exemple, 150 ou 200 μg/kg, respectivement) pour traiter l’onchocercose et la strongyloïdose. La filariose lymphatique est traitée de la même manière dans les zones d’endémie avec une dose une fois par an (300-400 μg/kg), ou alternativement une dose biannuelle (150-200 μg/kg) [ 23 ]. Le mode d’action antiparasitaire documenté de l’ivermectine consiste à potentialiser la neurotransmission médiée par le GABA et à se lier aux canaux Cl glutamate-dépendants des invertébrés pour provoquer la paralysie et la mort du parasite [ 24 ]. La sélectivité vient du fait que l’ivermectine ne pénètre pas facilement dans le système nerveux central (SNC) des mammifères, où le GABA fonctionne comme neurotransmetteur [ 24 ].

Des doses allant jusqu’à 2000 µg/kg sont bien tolérées chez les patients atteints d’infections parasitaires [ 23 , 25 ], l’analyse des 11 premières années d’administration massive d’ivermectine (Mectizan) à l’échelle mondiale indiquant une incidence cumulée d’un cas d’effet secondaire indésirable grave par million [ 4 , 26 ]. De même, bien que la résistance aux médicaments puisse survenir chez les animaux, aucune résistance n’a encore été confirmée chez l’homme depuis plus de 25 ans. Sur la base de ces éléments de preuve, l’ivermectine est incontestablement un agent antiparasitaire sûr et puissant susceptible d’être utilisé comme tel pendant longtemps dans le futur [ 1 , 4 ].

3. L’ivermectine comme agent de ciblage IMPα avec une activité antivirale

Le transport vers et depuis le noyau est essentiel au fonctionnement des cellules et des tissus eucaryotes, et joue un rôle clé dans l’infection virale, où une stratégie courante utilisée par les virus consiste à antagoniser la réponse antivirale cellulaire [ 14 , 27 ]. Les médiateurs dépendants du signal de ciblage de ce transport sont les membres de la superfamille de protéines IMP, dont il existe de multiples formes α et β [ 14 , 27 ]. La voie médiée par l’hétérodimère IMPα/β1 est la voie la mieux caractérisée par laquelle les protéines de l’hôte, y compris les membres des familles de transducteurs de signal et activateurs de transcription (STAT) et de facteurs de transcription NF-κB (nuclear factor kappa-light-chain-enhancer of enabled B cells), pénètrent dans le noyau par des pores nucléaires intégrés à l’enveloppe nucléaire. Un grand nombre de protéines virales (par exemple, [ 27 , 28 ]) utilisent également cette voie (voirFigure 1), où IMPα dans l’hétérodimère IMPα/β1 joue le rôle d’adaptateur de reconnaissance du signal de ciblage spécifique, tandis qu’IMPβ1 joue les principaux rôles nucléaires de liaison/translocation à travers les pores nucléaires et de libération de la cargaison d’importation nucléaire dans le noyau (Figure 1) [ 27 ].

Figure 1

Schéma montrant le rôle de l’IMPα dans le transport nucléaire des protéines hôtes et virales, et le mécanisme d’inhibition par l’ivermectine. ( a ) Les protéines hôtes, telles que les membres des familles de facteurs de transcription STAT ou NF-κB, se localisent dans le noyau par l’action de l’hétérodimère IMPα/β1, où la région « IBB » (liaison IMPβ) de l’IMPα (ligne courbe verte) est liée par IMPβ1 pour permettre la reconnaissance de la cargaison par IMPα dans l’hétérodimère ; IMPβ1 assure ensuite le transport du complexe trimérique à travers le pore nucléaire (NPC, complexe de pore nucléaire) intégré dans l’enveloppe nucléaire (NE) dans le noyau. Ceci est suivi d’une libération dans le noyau pour permettre aux facteurs de transcription d’effectuer une fonction normale dans la régulation transcriptionnelle, y compris dans la réponse antivirale. IMPα ne peut assurer l’import nucléaire dans l’hétérodimère qu’avec IMPβ1. ( b ) En cas d’infection virale, des protéines virales spécifiques (par exemple, NS5 dans le cas du DENV, du ZIKV, du WNV) capables d’interagir avec IMPα utilisent l’hétérodimère IMPα/β1 pour accéder au noyau et antagoniser la réponse antivirale [ 14 , 27 , 28 ]. Ceci est essentiel pour permettre une production optimale de virus comme le montrent les études mutagènes et inhibitrices. Les protéines du SARS-CoV-2 qui peuvent accéder au noyau des cellules infectées n’ont pas été examinées (voir la section 3 ). ( c ) Le composé de ciblage de l’IMPα, l’ivermectine, se lie à l’IMPα (site de liaison représenté par une pastille rouge) à la fois dans l’hétérodimère IMPα/β pour le dissocier et à l’IMPα libre pour l’empêcher de se lier à l’IMPβ1, bloquant ainsi l’importation nucléaire de NS5 [ 11 ]. GW5074 (voirTableau 1) s’est avéré présenter un mécanisme similaire [ 29 ].

L’importance du ciblage nucléaire des protéines virales vers le noyau dans le cycle infectieux a été démontrée pour un certain nombre de virus. Les analyses mutagènes, par exemple, montrent que la reconnaissance spécifique par IMPα est essentielle à la localisation nucléaire de diverses protéines virales, telles que la protéine non structurale (NS) 5 du virus de la dengue (DENV) [ 30 ] ; de manière significative, le virus de la dengue, qui présente la même interaction réduite de NS5 avec IMPα, est fortement atténué, soulignant l’importance de l’interaction NS5-IMPα pour l’infection par la dengue. Comme cela a été démontré depuis en utilisant une gamme de petites molécules différentes, l’importance critique de cette interaction pour l’infection par la dengue est la base du fait que plusieurs petites molécules distinctes qui perturbent la reconnaissance de la protéine NS5 par IMPα sont capables de limiter l’infection par la dengue [ 7 , 8 , 11 , 29 , 31 ]. Français Dans le cas de l’ivermectine, cette activité s’étend à un grand nombre de virus différents (voir ci-dessous) [ 7 , 8 , 9 , 10 , 11 , 12 , 13 , 14 , 15 , 16 , 17 ], y compris le SARS-CoV-2 [ 18 ]. Les protéines du SARS-CoV-2 qui peuvent accéder au noyau des cellules infectées n’ont pas été examinées en détail mais, en ce qui concerne les coronavirus apparentés, il a été démontré que la protéine ORF6 (Open Reading Frame 6) du SARS-CoV-1 se lie à IMPα [ 32 ], et il est connu que l’ORF4b du MERS-CoV (Middle Eastern Respiratory Syndrome Coronavirus) accède au noyau de manière dépendante du NLS [ 33 ]. Les recherches en cours permettront d’établir lesquels des ORF du SARS-CoV-2 peuvent jouer des rôles comparables et être des cibles potentielles de l’impact de l’ivermectine sur IMPα.

Nous avons identifié l’ivermectine en 2011 dans un criblage à haut débit de preuve de principe utilisant des protéines exprimées de manière recombinante et une bibliothèque de 1200 composés pour les inhibiteurs de la reconnaissance de l’intégrase du VIH-1 (IN) par IMPα/β1 [ 34 ] ; des inhibiteurs spécifiques ciblant directement IMPα/β1 (comme l’ivermectine) et non IN (comme le budénoside) ont été identifiés à l’aide d’une stratégie de contre-criblage imbriqué [ 34 , 35 ]. Parmi plusieurs composés confirmés ultérieurement comme étant actifs contre IMPα/β1 et possédant une activité antivirale en conséquence [ 7 , 14 , 29 , 36 ], l’ivermectine a été la mieux caractérisée à cet égard et s’est avérée avoir des activités à large spectre, dont un certain nombre sont résumées dansTableau 1. Il a été initialement démontré qu’il inhibait l’importation nucléaire non seulement de l’IN, mais aussi de l’antigène tumoral de grande taille du virus simien SV40 (T-ag) et d’autres cargaisons dépendantes de l’IMPα/β1 (mais pas de l’IMPβ1), ce qui est cohérent avec l’idée que l’IMPα (et non l’IN) est la cible directe [ 34 , 35 ]. Des travaux ultérieurs ont confirmé cela, avec la capacité de l’ivermectine à inhiber l’accumulation nucléaire de divers hôtes différents, y compris NF-kB p65 [ 37 ] et des protéines virales démontrées dans des systèmes cellulaires transfectés et infectés (voirTableau 1) [ 14 , 34 ]. La capacité de l’ivermectine à inhiber la liaison de l’IMPα aux protéines virales NS5 et T-ag a également été confirmée dans un contexte cellulaire en utilisant la technique de complémentation par fluorescence biomoléculaire [ 11 ].

Tableau 1

Propriétés in vitro des inhibiteurs d’IMPα avec effets antiviraux.

ComposéAction documentée sur IMPα 3Antiviral contre 4Concentration inhibitrice (dosage)/Réduction de 5 fois
Ivermectine 1Inhibe l’interaction in vitro de l’IMPα avec le VIH-IN [ 34 ], DENV2 NS5 (1 μM) [ 7 , 11 ], T-ag [ 31 ], Hendra V (15 μM) [ 13 ], IMPβ1 (7 μM) [ 11 ] Inhibe l’interaction de l’IMPα avec T-ag et NS5 dans un contexte cellulaire tel que visualisé par BiFc quantitatif [ 11 ] Inhibe la CoIP des lysats cellulaires d’IMPα avec T-ag, Adenovirus EIA [ 20 ] Inhibe l’accumulation nucléaire dans un contexte cellulaire des protéines virales reconnues par IMPα/β1 mais pas par β1 telles que T-ag [ 7 , 16 ], DENV2 NS5 [ 7 ], VEEV Capsid [ 16 ], adénovirus E1A [ 20 ], PSV UL42 [ 18 ] ainsi que les cargaisons de l’hôte (voir [ 15 , 30 ]) Réduit la localisation nucléaire dans les cellules infectées de la capside du VEEV [ 9 ] et de l’adénovirus E1A [ 20 ]Coronavirus
SARS-CoV-2
VIH-1 (VSV-G-pseudotypé NL4-3.Luc.RE-HIV)
VLP de la grippe (mutants d’échappement A/MxA de la grippe aviaire)
Flavivirus :
YFV (17D)
DENV1 (EDEN-1)
DENV2 (NGC)
DENV2 (EDEN-2)
DENV3 (EDEN-3)
DENV4 (EDEN-4)
WNV (NY99)
WNV (MRM61C)
ZIKV (Asie/Îles Cook/2014)
Alphavirus :
Virus du chikungunya (CHIKV-Rluc)
Sindbis (HR)
Virus de la forêt de Semliki
VEEV (TC83)
Hendra (virus Hendra/Australie/Cheval/1994)
Virus à ADN
Adénovirus (HAdV-C5)
Adénovirus (HAdV-B3)
Polyomavirus BK (BKPyV)
Pseudorage
EC 50 = 2,2/2,8 μM (qPCR/virus libéré/associé aux cellules) [ 17 ] 5000 fois
50 μM > 2 fois (luciférase) [ 7 ]
10 μM d’inhibition totale (luciférase) [ 10 ]
EC 50 = 5/0,5 nM (CPE/qPCR) [ 12 ]
3 μM > 50 000 fois (pfu) [ 15 ]
EC 50 = 2,3/3 μM (CFI, 2 hôtes) [ 8 ]
EC 50 = 0,7 μM (qPCR) [ 12 ]
EC 50 = 0,4/0,6 μM (pfu/qPCR) [ 11 ]
50 μM d’inhibition totale (pfu) [ 7 ]
EC 50 = 2,1/1,7 μM (CFI, 2 hôtes) [ 8 ]
EC 50 = 1,7 μM (CFI) [ 8 ]
EC 50 = 1,9 μM (CFI) [ 8 ]
EC 50 = 4 μM (qPCR) [ 12 ]
EC 50 = 1/0,5 μM (pfu/qPCR) [ 11 ]
EC 50 = 1,3/1,6 μM (pfu/qPCR) [ 11 ]
EC 50 = 1,9/0,6 μM (luciférase, 2 hôtes)
3 μM > 5000 fois (pfu) [ 15 ]
3 μM > 1000 fois (pfu) [ 15 ]
3 μM > 200 fois (pfu) [ 15 ]
1 μM environ 20 fois (pfu) [ 9 ] EC 50
est. = 2 μM (TCID/luciférase) [ 13 ] EC 50 = environ 2,5 μM ; 10 μM 20 fois (qPCR) [ 20 ] 10 μM environ 8 fois (qPCR) [ 20 ] EC 50 est. 1,5 μM (PFU/CPE/qPCR) [ 19 ] EC 50 est. environ 0,8 μM 1 000 fois [ 18 ]



Gossypol 2Inhibe l’interaction in vitro de l’IMPα avec le virus Hendra V (10 μM) [ 14 ] Inhibe l’accumulation nucléaire de NS5 dans les cellules infectées par le WNV [ 36 ]WNV (MRM61C)
Hendra (virus Hendra/Australie/Cheval/1994)
10 μM 100 fois (pfu) [ 36 ]
10 μM (TCID/luciférase) [ 14 ]
GW5074Inhibe l’interaction in vitro de IMPα avec DENV2 NS5 (5 μM) [ 29 ], Hendra (V 15 uM) [ 13 ], IMPβ1 (10 μM) [ 29 ] Inhibe l’accumulation nucléaire dans les cellules infectées par le DENV2 de NS5 [ 29 ]DENV2 NGC
ZIKV (Asie/Îles Cook/2014)
WNV (MRM61C)
CE 50 = 0,5/1 (pfu/PCR) [ 29 ]
CE 50 = 0,3/0,6 (pfu/PCR) [ 29 ]
CE 50 = 5/7 (pfu/PCR) [ 29 ]

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1 Agent antiparasitaire à large spectre approuvé par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis, notamment contre les infestations par les vers parasites et les ectoparasites responsables de la gale, de la pédiulose et de la rosacée [ 1 , 3 ]. 2 Abandonné comme contraceptif masculin humain en raison d’effets secondaires [ 38 , 39 ]. 3 Inhibe l’activité hélicase (test basé sur FRET) du DENV2, du YFV et du WNV NS3 (IC 50 0,2–0,5 μM) [ 12 ]. 4 Les entrées entre parenthèses indiquent les souches/constructions virales utilisées. 5 Estimation estimée.

Français Bien que le ciblage de l’IMPα par l’ivermectine ait été clairement soutenu par de nombreuses années de recherche (voir également ci-dessous), la liaison directe à l’IMPα n’a été formellement démontrée que récemment à l’aide d’un ensemble de techniques biophysiques, notamment la thermostabilité, l’ultracentrifugation analytique et le dichroïsme circulaire (CD) [ 11 ]. Il est important de noter que les études CD/thermostabilité indiquent que la liaison de l’ivermectine par l’IMPα induit un changement structurel, qui est probablement la base de l’incapacité de l’IMPα à se lier aux cargaisons d’importation nucléaire virale. De manière frappante, le changement structurel semble également altérer l’hétérodimérisation de l’IMPα avec l’IMPβ1 [ 11 ] ; l’IMPα seul ne peut pas assurer la médiation de l’importation nucléaire, seulement dans l’hétérodimère avec l’IMPβ1. Ainsi, l’ivermectine inhibe l’importation nucléaire non seulement en empêchant la reconnaissance du signal par l’IMPα, mais aussi en garantissant que le complexe IMPα/β1 essentiel pour assurer la médiation du transport ultérieur à travers le pore nucléaire ne se forme pas. Il est intéressant de noter que GW5074 (voirTableau 1) semble avoir un mécanisme presque identique à celui de l’ivermectine pour se lier à IMPα afin d’induire des changements structurels qui empêchent à la fois la reconnaissance de la cargaison et l’interaction spécifique avec IMPβ1 [ 29 ] ; il n’existe pas de telles données pour le GSP (voirTableau 1), qui est censé avoir un impact sur le site de liaison NLS de l’IMPα et empêcher la reconnaissance de la cargaison plus directement (manuscrit en préparation).

4. L’ivermectine comme antiviral

Étant donné que de nombreux virus sont connus pour dépendre de l’importation nucléaire de protéines virales spécifiques dépendante de l’IMPα/β1 pour une infection robuste [ 14 , 27 , 28 ], il a été confirmé dans un ensemble d’études in vitro que l’ivermectine était active pour limiter l’infection par une gamme de différents virus à ARN [ 10 , 14 ], y compris le VIH-1 [ 7 ], le DENV (les quatre sérotypes) et les flavivirus apparentés [ 8 , 11 , 12 ], la grippe et les alphavirus tels que le virus de l’encéphalite équine vénézuélienne (VEEV) et le chikungunya [ 9 , 15 , 16 ] (voirTableau 1); il est également actif contre les virus à ADN [ 18 , 19 , 20 ]. Des études récentes indiquent qu’il s’agit d’un puissant inhibiteur du SARS-CoV-2 [ 17 ].

Un aspect frappant de cette activité antivirale est que, lorsqu’elle est déterminée, la CE 50 pour l’inhibition virale telle qu’évaluée par une gamme de techniques différentes se situe dans la gamme basse des μM (voir colonne de droite,Tableau 1), ce qui s’aligne parfaitement avec son activité d’inhibition de la reconnaissance des cargaisons d’importation nucléaire virale par IMPα (voir en haut de la colonne de gauche,Tableau 1). L’implication claire est que le mécanisme d’inhibition de la production de virus infectieux dans le cas de tous les virus répertoriés dansTableau 1se fait en grande partie en ciblant IMPα pour empêcher son rôle dans l’import nucléaire, et des protéines virales en particulier (voirFigure 1). De manière significative, deux autres petites molécules (GW5074 et gossypol) qui semblent cibler IMPα de manière très similaire pour empêcher sa fonction d’importation nucléaire [ 29 ] ont des propriétés antivirales comparables [ 13 , 29 , 36 ], ce qui est cohérent avec l’idée que la protéine hôte IMPα est un contributeur clé à l’infection par un certain nombre de virus médicalement importants.

5. L’ivermectine comme antiviral en clinique

L’un des plus grands défis de la recherche antivirale, comme dans de nombreuses autres disciplines, est de passer des expériences en laboratoire aux études précliniques/cliniques, la question du dosage étant un véritable défi [ 6 ]. Cependant, il est important de souligner l’évidence dans ce contexte : les activités antivirales de l’ivermectine documentées dansTableau 1ont été obtenus à partir d’expériences de laboratoire impliquant en grande partie des multiplicités d’infection élevées, généralement non physiologiques, et des cultures de monocouches cellulaires, souvent de lignées cellulaires telles que les cellules Vero (rein de singe vert africain, altéré dans la production d’interféron α/β) qui ne sont pas cliniquement pertinentes. De toute évidence, les résultatsTableau 1car les valeurs EC 50 faibles en μM ne doivent pas être interprétées au-delà du fait qu’elles révèlent une activité antivirale robuste et dose-dépendante dans le système de modèle cellulaire utilisé, et il serait naïf de s’efforcer d’obtenir des concentrations en μM d’ivermectine en clinique sur la base de ces valeurs.

Un élément clé à prendre en compte dans toute intervention clinique utilisant l’ivermectine est son mécanisme d’action dirigé vers l’hôte (IMPα). Les agents dirigés vers l’hôte qui ont un impact sur les activités cellulaires essentielles au bon fonctionnement doivent être testés avec prudence ; bien que l’ivermectine ait un profil de sécurité établi chez l’homme [ 23 , 25 ] et soit approuvée par la Food and Drug Administration américaine pour un certain nombre d’infections parasitaires [ 1 , 3 , 5 ], elle cible une fonction de l’hôte qui est incontestablement importante dans la réponse antivirale, et le titrage d’une grande partie du répertoire IMPα d’une cellule/d’un tissu/d’un organe est susceptible d’entraîner une toxicité. Dans cette optique, un agent dirigé vers l’hôte peut être un « élément déterminant » dans le traitement d’une infection virale, peut-être dans les premiers stades de l’infection ou même à titre prophylactique (voir section 6 ) pour maintenir la charge virale à un niveau bas afin que le système immunitaire de l’organisme ait la possibilité de monter une réponse antivirale complète [ 11 , 17 ].

Le véritable potentiel de l’ivermectine en tant qu’antiviral pour traiter l’infection ne peut bien sûr être démontré que dans le cadre d’études précliniques/cliniques. Les études précliniques comprennent un modèle de souris infectée par la pseudorage mortelle (PRV) qui a montré qu’une dose (0,2 mg/kg) 12 h après l’infection protégeait 50 % des souris, ce qui pouvait être porté à 60 % en administrant de l’ivermectine au moment de l’infection [ 18 ]. Outre les nombreux essais cliniques actuellement en cours sur le SARS-CoV-2 (voir ci-dessous), la seule autre étude rapportée jusqu’à présent concerne un essai de phase III sur l’infection par le virus de la dengue [ 40 ]. Près de 70 % de la population mondiale dans plus de 120 pays est actuellement menacée par des infections à flavivirus transmises par les moustiques, avec environ 100 millions d’infections symptomatiques par le virus de la dengue et jusqu’à 25 000 décès par an dus à la dengue hémorragique [ 41 , 42 ], malgré des programmes sophistiqués de lutte antivectorielle à grande échelle. Quant au virus ZIKV étroitement apparenté (à l’origine de grandes épidémies dans les Amériques en 2015/2016), la pénurie de traitements antiviraux et les difficultés à développer des vaccins efficaces entravent la lutte contre la maladie. Les données cliniques publiées sous forme préliminaire pour l’essai de phase III en Thaïlande [ 40 ] indiquent une activité antivirale ; une dose quotidienne (0,4 mg/kg) s’est avérée sûre et a une efficacité virologique, mais aucun bénéfice clinique clair n’a été signalé, potentiellement en raison du moment de l’intervention. Les auteurs ont conclu qu’une modification du schéma posologique était nécessaire pour garantir un bénéfice clinique [ 40 ]. Cette étude souligne à la fois le potentiel de l’ivermectine à réduire la charge virale dans un contexte clinique et met en évidence la complexité d’une intervention rapide et de schémas posologiques efficaces pour obtenir un réel bénéfice clinique sur le terrain.

6. Un traitement viable contre le SRAS-CoV-2 ?

Malgré les efforts déployés dans de nombreux domaines, la pandémie actuelle de SARS-CoV-2 a désormais éclipsé l’épidémie de grippe porcine en termes de nombre d’infections (approchant rapidement les 30 millions) et de décès (> 930 000) dans le monde. La recherche d’antiviraux contre le SARS-CoV-2 par le biais du réemploi de médicaments existants s’est avérée difficile (par exemple, voir [ 43 , 44 , 45 , 46 , 47 ]), l’un des aspects importants du réemploi étant le besoin perçu d’atteindre des niveaux thérapeutiques dans les poumons. La modélisation pharmacocinétique publiée basée à la fois sur les niveaux d’ivermectine atteignables dans le sérum humain à partir d’un dosage standard de traitement parasitaire et sur des expériences robustes sur de grands animaux où les niveaux pulmonaires d’ivermectine peuvent être mesurés, indique que les concentrations d’ivermectine sont 10 fois supérieures à la CE 50 d’environ 2,5 μM indiquée par des expériences in vitro (Tableau 1) sont probablement réalisables dans les poumons dans le cas du SARS-CoV-2 [ 48 ] ; la modélisation basée sur différentes hypothèses prédit des valeurs plus faibles, mais souligne la stabilité à long terme de l’ivermectine dans les poumons (pendant plus de 30 jours) sur la base de données animales [ 49 ]. Il convient également de noter que des formulations liquides pour l’administration intraveineuse d’ivermectine à action prolongée ont été décrites, l’administration par aérosol étant également en cours de développement, pour permettre à l’administration d’ivermectine d’atteindre des concentrations encore plus élevées pour lutter contre le SARS-CoV-2, tandis que l’utilisation de l’ivermectine en association avec d’autres agents peut améliorer l’efficacité à des doses plus faibles.

Il existe actuellement plus de 50 essais dans le monde qui testent le bénéfice clinique de l’ivermectine pour traiter ou prévenir le SRAS-CoV-2 (voirTableau 2).

Tableau 2

Résumé des essais cliniques actuels utilisant l’ivermectine pour le SRAS-CoV-2.

Titre, URLStatut 1N 2Interventions 3CommencerEmplacements
1Effet de l’ivermectine sur la réplication du SRAS-CoV-2 chez les patients atteints de COVID-19 ;
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04381884
R45Ivermectine 0,6 mg/kg QD plus SC vs. SC18.5.20CEMIC, Buenos Aires, Ciudad de Buenos Aires, Argentine
2Thérapie combinée à l’ivermectine et au nitazoxanide pour le traitement de la COVID-19 ;
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04360356
New York100Ivermectine 0,2 mg/kg une fois plus NZX 500 mg BID pendant 6 jours vs. SC20.5.20Université de Tanta, Égypte
3Comparaison de l’ivermectine et du placebo pour le traitement des patients atteints de la forme légère à modérée de la COVID-19 ;
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04429711
R100Ivermectine 12–15 mg/jour pendant 3 jours vs. Placebo12.5.20Centre médical Sheba, Ramat-Gan, Israël
4Hydroxychloroquine et ivermectine pour le traitement de l’infection à COVID-19 ;
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04391127
R200Ivermectine 12 mg (< 80 kg) ou 18 mg (> 80 kg) une fois contre HCQ 400 mg BID pendant 1 jour puis 200 mg BID pendant 4 jours contre placebo4.5.20José Manuel Arreola Guerra, Aguascalientes, Mexique
5Efficacité de l’ivermectine chez les patients adultes atteints de la COVID-19 à un stade précoce.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04405843
New York400Ivermectine 0,3 mg/kg par jour pendant 5 jours vs. Placebo20.6.20Colombie
6L’ivermectine dans le traitement des patients atteints de la COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04425707
R100Ivermectine (dose non indiquée) vs. SC vs. Ivermectine (dose non indiquée) plus SC9.6.20Hôpitaux d’isolement et de référence pour les patients atteints de COVID-19, Le Caire, Égypte
7Efficacité et sécurité de l’ivermectine et de la doxycycline en association ou en IVE seule chez les patients infectés par la COVID-19 ;
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04407130
E72Ivermectine 0,2 mg/kg une fois plus 200 mg de DOC le jour 1 suivi de 100 mg de DOC deux fois par jour pendant 4 jours contre Ivermectine 0,2 mg/kg une fois par jour pendant 5 jours contre Placebo16.6.20Icddr, B, Dhaka, Bangladesh
8Efficacité de l’ivermectine comme traitement d’appoint chez les patients atteints de la COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04343092
C100Ivermectin 0.2 mg/kg once weekly plus HCQ 400 mg QD plus ATM 500 mg QD vs. HCQ 400 mg QD plus ATM 500 mg QD18.4.20General Directorate of Medical City, Bagdad, Baghdad, Iraq
9COVidIVERmectin: Ivermectin for Treatment of Covid-19 (COVER).
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04438850
NY102Ivermectin 0.6 mg/kg QD for 5 days vs. Ivermectin 1.2 mg/kg QD for 5 days vs. Placebo20.6.20Negrar, Verona, Italy; Bologna, Italy; Milan, Italy; Rovereto, Italy; Turin, Italy; Barcelona, Spain; Madrid, Spain
10Efficacy, Safety and Tolerability of Ivermectin in Subjects Infected With SARS-CoV-2 With or Without Symptoms (SILVERBULLET).
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04407507
NY66Ivermectin 12 mg/day for 3 days plus paracetamol 500 mg QID for 14 days vs. Placebo plus paracetamol 500 mg QID for 14 days20.6.20Investigacion Biomedica para el Desarrollo de Farmacos S.A. de C.V., Mexico
11Sars-CoV-2/COVID-19 Ivermectin Navarra-ISGlobal Trial (SAINT).
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04390022
R24Ivermectin 0.4 mg/kg once vs. Placebo14.5.20Clinica Universidad de Navarra, Pamplona, Navarra, Spain
12A Comparative Study on Ivermectin and Hydroxychloroquine on the COVID19 Patients in Bangladesh.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04434144
C116Ivermectin 0.2 mg/kg once plus DOC 100 mg BID for 10 days vs. HCQ 400 mg day 1 then 200 mg BID for 9 days plus ATM 500 mg/day for 5 days2.5.20Chakoria Upazilla Health Complex, Cox’s Bazar, Bangladesh
13Ivermectin vs Combined Hydroxychloroquine and Antiretroviral Drugs (ART) Among Asymptomatic COVID-19 Infection (IDRA-COVID19).
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04435587
NY80Ivermectin 0,6 mg/kg daily for 3 days vs. HCQ 400 mg BID Day 1 then 200 mg BID for 4 days plus Darunavir/ritonavir (400 mg/100 mg) BID for 5 days20.7.20Siriraj Hospital, Bangkok Noi, Bangkok, Thailand
14IVERMECTIN Aspirin Dexametasone and Enoxaparin as Treatment of Covid 19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04425863
A100Ivermectin 5 mg/mL oral to be repeated 1 week later (dose unlisted)1.5.20Hospital Eurnekian, Buenos Aires, Argentina
15A Preventive Treatment for Migrant Workers at High-risk of Covid-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04446104
R5000Ivermectin 12 mg once vs. HCQ 400 mg day 1 then 200 mg/day for 42 days vs. Zinc 80 mg/day plus vitamin C 500 mg/day for 42 days vs. Povidone-iodine throat spray TID for 42 days vs. Vitamin C 500 mg/day for 42 days13.5.20Tuas South Dormitory, Singapore, Singapore
16New Antiviral Drugs for Treatment of COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04392427
NY100Ivermectin (dose unlisted) plus NZX (dose unlisted) plus ribavirin 200 mg or 400 mg vs. Control (untreated)20.5.20Mansoura University, Mansoura, Select A State Or Province, Egypt
17Early Treatment With Ivermectin and LosarTAN for Cancer Patients With COVID-19 Infection (TITAN).
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04447235
NY176Ivermectin 12 mg once plus losartan 50 mg/day for 15 days vs. Placebo20.7.20Instituto do Cancer do Estado de São Paulo, Brazil
18Ivermectin in Treatment of COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04445311
R100Ivermectin daily (dose unlisted) for 3 days plus SC vs. SC31.5.20Waheed Shouman, Zagazig, Sharkia, Egypt
19Efficacy of Ivermectin in COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04392713
R100Ivermectin 12 mg once plus SC vs. SC15.4.20Combined Military Hospital Lahore, Lahore, Punjab, Pakistan
20Ivermectin and Doxycycine in COVID-19 Treatment.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04403555
NY40Ivermectin (dose unlisted) plus DOC (dose unlisted) vs. CQ (dose unlisted)1.6.20Sherief Abd-Elsalam, Tanta, Egypt
21The Efficacy of Ivermectin and Nitazoxanide in COVID-19 Treatment.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04351347
R300Ivermectin (dose unlisted) vs. Ivermectin (dose unlisted) plus NZX (dose unlisted) vs. Ivermectin (dose unlisted) plus CQ (dose unlisted)16.6.20Tanta University, Tanta, Egypt
22Prophylactic Ivermectin in COVID-19 Contacts.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04422561
C 4304Ivermectin 15 mg (40–60 kg), 18 mg (60–80 kg) or 24 mg (> 80 kg) per day, 2 doses 72 h apart vs. Control (untreated)31.5.20Zagazig University, Zagazig, Sharkia, Egypt
23Max Ivermectin- COVID 19 Study Versus Standard of Care Treatment for COVID 19 Cases. A Pilot Study.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04373824
R50Ivermectin 0.2 mg/kg daily for 2 days plus SC vs. SC25.4.20Max Super Speciality hospital, Saket (A unit of Devki Devi Foundation), New Delhi, Delhi, India
24A Study to Compare the Efficacy and Safety of Different Doses of Ivermectin for COVID-19 (IFORS)
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04431466
NY64Ivermectin 0.1 mg/kg once vs. Ivermectin 0.1 mg/kg day 1 and repeated after 72 h vs. Ivermectin 0.2 m/kg once vs. Ivermectin 0.2 mg/kg day 1 and repeated after 72 h vs. SC1.7.20Hospital Univeristário da Universidade Federal de São Carlos (HU-UFSCar), São Carlos, São Paulo, Brazil
25Novel Agents for Treatment of High-risk COVID-19 Positive Patients
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04374019
R240Ivermectin 12 mg (<75 kg) or 15 mg (>75 kg) daily for 2 days vs. HCQ 600 mg/day for 14 days plus ATM 500 mg day 1 then 250 mg/day for 4 days vs. Camostat Mesilate 200 mg TID for 14 days vs. Artemesia annua 50 mg TID for 14 days1.5.20University of Kentucky Markey Cancer Center, Lexington, Kentucky, United States
26Ivermectin-Azithromycin-Cholecalciferol (IvAzCol) Combination Therapy for COVID-19 (IvAzCol)
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04399746
R30Ivermectin 6 mg/day on days 0, 1, 7 and 8 plus ATM 500 mg/day 4 days plus Cholecalciferol 400 IU BID for 30 days vs. Control (untreated)15.3.20Outpatient treatment, Mexico City, Mexico
27USEFULNESS of Topic Ivermectin and Carrageenan to Prevent Contagion of Covid 19 (IVERCAR)
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04425850
A 51195Ivermectin (topical for oral mucosae) plus iota carrageenan (topical for oral mucosae) 5 times per day plus PPE vs. PPE only1.6.20Hospital Eurnekian, Buenos Aires, Argentina
28Novel Regimens in COVID-19 Treatment
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04382846
NY80Ivermectin plus CQ (dose unlisted) vs. Ivermectin plus NZX (dose unlisted) vs. Ivermectin plus NZX plus ATM (dose unlisted) vs. NZX and ATM (dose unlisted)8.5.20Tanta University, Egypt
29Anti-Androgen Treatment for COVID-19
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04446429
NY254Ivermectin 0.2 mg/kg QD plus ATM 500 mg QD vs. Ivermectin 0.2 mg/kg QD plus ATM 500 mg QD plus Dutasteride 0.5 mg QD26.6.20Corpometria Institute, Brasilia, Brazil
30A Real-life Experience on Treatment of Patients With COVID 19
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04345419
R120Ivermectin (dose unlisted) vs. CQ (dose unlisted) vs. Favipiravir (dose unlisted) vs. NZX (dose unlisted) vs. Niclosamide (dose unlisted) vs. other drugs (oseltamivir or combination of above, dose unlisted)16.6.20Tanta university hospital, Tanta, Egypt
31Worldwide Trends on COVID-19 Research After the Declaration of COVID-19 Pandemic (observational)
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04460547
NY200Completed interventional vs. completed observational studies on Ivermectin, Convalescent Plasma, HCQ, DAS181, or Interferon 1A25.7.20Qassim University, Saudi Arabia
32Trial of Combination Therapy to Treat COVID-19 Infection
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04482686
NY300Ivermectin (dose unlisted) day 1 and 4 plus DOC (dose unlisted) for 10 days plus Zinc for 10 days plus Vitamin D3 for 10 days plus Vitamin C for 10 days vs. Placebo22.7.20ProgenaBiome, California, USA
33Randomised clinical trial of ivermectin for treatment and prophylaxis of COVID-19
https://www.clinicaltrialsregister.eu/ctr-search/trial/2020-001994-66/ES
O266Ivermectin (dose unlisted) vs. Placebo8.5.20Fundació Assistencial Mútua Terrassa, Spain
34Multicenter, randomized, double-blind, placebo-controlled study investigating efficacy, safety and tolerability of ivermectin HUVE-19 in patients with proven SARS-CoV-2 infection (COVID-19) and manifested clinical symptoms.
https://www.clinicaltrialsregister.eu/ctr-search/trial/2020-002091-12/BG
O120Ivermectin 0.4 mg/kg plus SC vs. Placebo plus SC5.5.20Bulgaria (9 sites)
35Efficacy of hydroxychloroquine, ciclesonide and ivermectin in treatment of moderate covid-19 illness: an open-label randomised controlled study (EHYCIVER-COVID)
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/024948
NY120Ivermectin 12 mg/day for 7 days vs. Ciclesonide 0.2 mg/kg BID for 7 days vs. HCQ 400 mg BID Day 1 then 200 mg BID for 6 days vs. SC15.5.20New Delhi, India
36A Phase IIB open label randomized controlled trial to evaluate the efficacy and safety of Ivermectin in reducing viral loads in patients with hematological disorders who are admitted with COVID 19 infection
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/025068
NY50Ivermectin 3 mg (15–24 kg) or 6 mg (25–35 kg) or 9 mg (36–50 kg) or 12 mg (51–65 kg) or 15 mg (66–79 kg) or 0.2 mg/kg (80 kg) once vs. SC27.5.20Christian Medical College Vellore, TAMIL NADU, India
37Interventional study to assess the efficacy of Ivermectin with standard of care treatment versus standard of care in patients of COVID-19 at R D Gardi Medical College, Ujjain, India
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/025224
NY50Ivermectin 12 mg/day for 2 days plus SC vs. SC24.5.20R D Gardi Medical College, Ujjain, Madhya Pradesh, India
38Study to assess the efficacy of Ivermectin as prophylaxis of COVID 19 among health care workers and COVID 19 contacts in Ujjain, India;
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/025333
NY2000Ivermectin 12 mg/day (adult) or 6 mg/day (children) for 2 days vs. Control27.5.20R D Gardi Medical College, Ujjain, Madhya Pradesh, India
39Randomised Controlled Trial of Ivermectin in hospitalised patients with COVID19 (RIVET-COV).
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/026001
NY60Ivermectin single dosing of 0.2 mg/kg vs. Ivermectin 0.4 mg/kg vs. Ivermectin 0.8 mg/kg vs. Ivermectin 1.6 mg/kg vs. Ivermectin 2 mg/kg vs. SC25.6.20New Delhi, India
40A Prospective, randomized, single centred, open labelled, two arm, placebo-controlled trial to evaluate efficacy and safety of Ivermectin drug in patients infected with SARS-CoV-2 virus;
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/025960
NY100Ivermectin 12 mg/day for 3 days vs. SC18.6.20Symbiosis University Hospital and Research Centre, Maharashtra, India
41A Clinical Trial to Study the Efficacy of “Ivermectin” in the prevention of Covid-19. A Single Arm Study.
http://ctri.nic.in/ClinicaltrialsCTRI/2020/04/026232
NY50Ivermectin 0.2 mg/kg once10.7.20DVFM, Andhra Pradesh, India
42Ivermectin Nasal Spray for COVID19 Patients.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04510233
NY60Ivermectin nasal spray (1 mL) in each nostril BID vs. Ivermectin oral (6 mg) TID vs. SC10.8.20Tanta University, Tanta, Egypt
43Outpatient use of ivermectin in COVID-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04530474
NY200Ivermectin 0.15–0.2 mg/kg (max 12 mg) once vs. Placebo26.8.20Temple University Hospital, Philadelphia, USA
44Ivermectin to prevent hospitilizations in COIVD-19.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04529525
R500Ivermectin 12 mg (48–80 kg) or 18 mg (80–110 kg) or 24 mg (>100 kg) at inclusion and again at 24h vs. Placebo21.8.20Ministry of Public Health, Province of Corrientes, Argentina
45Clinical trial of ivermectin plus doxycycline for the treatment of confirmed Covid-19 infection.
https://ClinicalTrials.gov/show/NCT04523831
R400Ivermectin 6 mg and doxycycline 100 mg BID for 5 days vs. Placebo19.8.20Dhaka Medical College, Dhaka Bangladesh
46Pilot study to evaluate the potential of ivermectin to reduce COVID-19 transmission.
https://www.clinicaltrialsregister.eu/ctr-search/trial/2020-001474-29/ES
O24Ivermectin (dose unlisted) vs. Placebo8.5.20Clinica Universidad de Navarra, Pamplona, Spain
47Dose-Finding study of Ivermectin treatment on patients infected with Covid-19: A clinical trial.
https://en.irct.ir/trial/47012
A125Ivermectin 0.2 mg/kg single dose plus SC vs. Ivermectin 0.2 mg/kg day 1, 2, 5 plus SC vs. Placebo plus SC vs. Ivermectin 0.4 mg/kg day 1 and 0.2 mg/kg day 2, 5 vs. SC4.5.20Qazvin University of Medical Sciences, Qazvin, Iran
48In vivo use of ivermectin (IVR) for treatment for corona virus infected patients: a randomized controlled trial.
http://www.chictr.org.cn/showprojen.aspx?proj=54707
NY60Ivermectin single dose 0.2 mg/kg vs. Placebo10.6.20Rayak Hospital, Riyaq, Lebanon
49A randomized clinical trial study, comparison of the therapeutic effects of Ivermectin, Kaletra and Chloroquine with Kaletra and Chloroquine in the treatment of patients with coronavirus 2019 (COVID-19).
http://en.irct.ir/trial/48444
A60Ivermectin 0.15–0.2 mg/kg single dose day 1 plus HCQ 200 mg day 1 plus Lopinavir/Ritonavir 400/100 mg days 2–6 vs. HCQ 200 mg day 1 plus Lopinavir/Ritonavir 400/100 mg days 2-630.5.20Ahvaz Razi Hospital, Ahvaz, Iran
50A double-blind clinical trial to repurpose and assess the efficacy and safety of ivermectin in COVID-19.
http://isrctn.com/ISRCTN40302986
R45Ivermectin 6 mg every 3.5 days for 2 weeks vs. Ivermectin 12 mg every 3.5 days for 2 weeks vs. Placebo23.4.20Lagos University Teaching Hospital, Lagos, Nigeria
51Effectiveness of Ivermectin in the Treatment of Coronavirus Infection in Patients admitted to Educational Hospitals of Mazandaran in 2020.
https://en.irct.ir/trial/49174
R60Ivermectin 0.2 mg/kg once plus SC vs. SC21.5.20Bouali Hospital, Sari, Iran
52Subcutaneous Ivermectin in Combination With and Without Oral Zinc and Nigella Sativa: a Placebo Randomized Control Trial on Mild to Moderate COVID-19 Patients.
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/study/NCT04472585
R40Ivermectine 0,2 mg/kg injection sous-cutanée tous les 2 jours plus SC vs. Ivermectine 0,2 mg/kg injection sous-cutanée tous les 2 jours plus 80 mg/kg Nigella Sativa orale QD plus SC vs. Ivermectine 0,2 mg/kg injection sous-cutanée tous les 2 jours plus 20 mg Sulfate de zinc oral TID plus SC vs. Placebo plus SC14.7.20Hôpital Cheikh Zayed, Lahore, Pakistan
53Étude pragmatique « CORIVER » : l’ivermectine comme traitement antiviral pour les patients infectés par le SARS-COV2 (COVID-19).
https://www.clinicaltrialsregister.eu/ctr-search/trial/2020-001971-33/ES
O45Ivermectine 0,2–0,4 mg/kg (régime non répertorié) vs. HCQ 400 mg vs. ATM 500 mg vs. Placebo22.7.20Hôpital universitaire Virgen de las Nieves, Grenade, Espagne
54Efficacité et sécurité de l’ivermectine pour la prévention de l’infection par le Covid-19 chez le personnel de santé colombien à tous les niveaux de soins, pendant la pandémie de 2020 : un essai clinique contrôlé randomisé.
https://clinicaltrials.gov/ct2/show/record/NCT04527211
New York550Ivermectine 0,2 mg/kg par semaine pendant 7 semaines vs. Placebo7.9.20Université pontificale Javeriana, Valle Del Cauca, Colombie

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1 R, Recrutement, NY, Pas encore de recrutement, A, Actif ne recrutant pas, C, Terminé, E, Inscription sur invitation, O, en cours 2 Nombre de patients 3 SC, soins standard, QD, une fois par jour, BID, deux fois par jour, QID, 4 fois par jour, TID, 3 fois par jour, EPI, équipement de protection individuelle, vs. versus, HCQ, hydroxychloroquine (l’approbation de la Food and Drug Administration américaine a été annulée pour la COVID-19) [ 44 , 45 ] ; DOC, doxycycline ; CQ, chloroquine, ATM, Azithromycine, NZX, Nanozoxide 4 Les données brutes pour les contacts familiaux étroits asymptomatiques de patients COVID confirmés montrent que 2 doses d’ivermectine à 72 h d’intervalle ont entraîné la déclaration de symptômes d’infection par le SRAS-CoV-2 chez seulement 7,4 % des 203 sujets, contrairement aux sujets témoins non traités, dont 58,4 % ont signalé des symptômes ; preuve de prophylaxie. Les résultats préliminaires pour 1195 sujets sont compatibles avec la prophylaxie [ 50 ].

Il s’agit notamment de variations sur les thérapies combinées (voir [ 51 , 52 ]), les schémas posologiques et les protocoles prophylactiques. En ce qui concerne ce dernier, les résultats préliminaires de l’étude NCT04422561 récemment achevée (Tableau 2, n° 22), qui examine les contacts familiaux asymptomatiques de patients COVID confirmés, montrent que deux doses d’ivermectine à 72 heures d’intervalle entraînent seulement 7,4 % des 203 sujets signalant des symptômes d’infection par le SRAS-CoV-2, ce qui contraste fortement avec les sujets témoins non traités, dont 58,4 % ont signalé des symptômes, soulignant le potentiel de l’ivermectine comme prophylactique. Il faut espérer que les résultats des essais cliniques randomisés rigoureux répertoriés dansTableau 2Des études seront menées dans les prochains mois pour prouver que l’ivermectine est « la solution idéale » pour traiter ou non l’infection par la COVID-19. Dans ce contexte, il convient de noter que l’ivermectine a déjà été approuvée pour le traitement du SRAS-CoV-2 chez l’homme par la République du Pérou [ 53 ] et dans la région du nord-est de Beni en Bolivie [ 54 ].

7. Conclusions

Une réponse instinctive lors du développement d’agents antiviraux est de s’efforcer d’obtenir une spécificité élevée, ce qui rend l’idée d’agents ciblant spécifiquement un composant ou une fonction virale particulière attrayante, car, idéalement, ils évitent la possibilité d’impacter la fonction de l’hôte. Cependant, la forte propension des génomes viraux, et en particulier ceux des virus à ARN, à muter et à évoluer signifie que la sélection pour la résistance peut être trop répandue (par exemple, pour le VIH). Il est important de noter que la spécificité élevée d’un agent pour un virus particulier signifie également inévitablement que son utilité contre un virus distinct peut être limitée ou inexistante. Ainsi, il n’est pas surprenant que des antiviraux réutilisés actifs contre la grippe ou le VIH, par exemple, puissent s’avérer efficaces contre des flavivirus ou des coronavirus éloignés.

En revanche, les antiviraux dirigés vers l’hôte peuvent être réutilisés plus facilement, tant que les virus en question s’appuient sur la même voie/fonction de l’hôte pour une infection robuste, simplement parce que la voie/fonction de l’hôte ciblée est la même [ 14 , 28 ]. Bien que la complication potentielle ici soit le tropisme tissulaire viral (par exemple, le sang ou le poumon dans le cas d’infections virales systémiques ou respiratoires) et les considérations pharmacocinétiques qui l’accompagnent, la sélection de la résistance virale est largement contournée dans ce scénario. Tant que la toxicité n’est pas un problème, les agents dirigés vers l’hôte ont ainsi le potentiel d’être de véritables agents à large spectre contre divers virus différents qui s’appuient sur une voie hôte commune. Le fait que tant de virus s’appuient sur l’importation nucléaire dépendante de l’IMPα/β1 pour une infection robuste ([ 14 , 27 , 28 ] et voir ci-dessus) signifie que les agents ciblant cette voie ont un véritable potentiel pour être des antiviraux à large spectre. Après des décennies d’utilisation sur le terrain, l’ivermectine « répond clairement aux critères » en termes de sécurité humaine, mais il faudra attendre les prochains mois pour savoir si elle sera la molécule qui prouvera ce principe, d’une manière ou d’une autre, pour savoir sans équivoque dans le cas du SRAS-CoV-2.

Remerciements

Nous remercions Andrew Owen (Université de Liverpool, Royaume-Uni), Anudeep Talagavadi Channaiah (Topiwala National Medical College et BYL Nair Charitable Hospital, Inde) et Joe Mymryk (Université de Western Ontario, Ontario) pour avoir partagé leurs publications récentes.

Abréviations

VIH-1, virus de l’immunodéficience humaine ; VLP, particule de type viral ; PSV, virus de la pseudorage ; T-ag, grand antigène T du SV40 ; VSV-G, glycoprotéine du virus de la stomatite vésiculaire ; YFV (virus de la fièvre jaune) ; WNV, virus du Nil occidental ; DENV, virus de la dengue ; ZIKV, virus Zika ; VEEV, virus de l’encéphalite équine vénézuélienne ; PCR, réaction en chaîne par polymérase (génomes viraux) ; CPE, effet cytopathogène (cellule hôte) ; pfu, unités formant des plaques (virus infectieux) ; CFI, test de fluorescence cellulaire (immunomarquage du virus) ; TCID, dose infectieuse en culture tissulaire (estimation de la charge virale basée sur le CPE).

Contributions des auteurs

Conceptualisation : DAJ ; rédaction — préparation de la version originale : DAJ, KMW ; rédaction — révision et édition : DAJ, KMW Tous les auteurs ont lu et accepté la version publiée du manuscrit.

Financement

Les auteurs reconnaissent le soutien financier du National Health and Medical Research Council Australia (Senior Principal Research Fellowship APP1002486/APP1103050) au DAJ

Conflits d’intérêts

Nous confirmons qu’il n’y a aucun conflit d’intérêt associé à cette publication, ni aucun soutien financier significatif à ce travail qui aurait pu influencer son résultat.

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Supers médecins : insensibles au covid et indemnes des potentiels effets secondaires des vaccins

Par Gérard Maudrux
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Des professions ont été plus exposées que d’autres au covid. Parmi celles-ci, les professions de santé, qui ont été amenées à côtoyer plusieurs patients contaminés tous les jours, pendant des mois. Il est logique que ces professions aient été plus contaminées et aient payé un plus lourd tribut que d’autres dans cette épidémie, d’autant plus que la protection de ces professions a été complètement négligée par les autorités.

La Caisse de Retraite des Médecins de France (CARMF) publie chaque année son rapport d’activité assorti des dernières statistiques. J’attendais avec impatience les derniers chiffres pour faire le bilan de cette épidémie dans cette profession, la plus exposée face à la maladie et face aux effets indésirables possibles des vaccins, parfois graves voire mortels, car en théorie vaccinée à 100 %.

Dès le début de la crise, avec le président de la caisse, nous avions pensé qu’il était intéressant de suivre de près cette profession, savoir combien attrapaient la maladie, qui prenait quoi comme traitement et quels en étaient les résultats. Tous étaient bien placés pour remplir de bons dossiers, et la caisse était également bien placée pour colliger tous ces dossiers, recevant en premier toute déclaration d’affection nécessitant un arrêt de travail.

Malheureusement ce désir de connaissance de ce qui pouvait se faire à l’heure où il n’y avait pas de traitement connu, n’était pas partagé par tous. Une demande avait été faite le 24 mars 2020 au ministre qui n’a pas répondu, pas plus qu’il n’a répondu à la relance du 3 avril, alors que dans le même temps il répondait favorablement à un de ses amis neurologue grenoblois pour la prise d’hydroxychloroquine. L’Ordre des médecins, informé par politesse, a eu une réponse immédiate défavorable. Il ne fallait donc pas savoir ce qui pouvait donner des résultats positifs, et grande nouveauté en médecine, cacher ce qui pourrait marcher.

Alors aujourd’hui, si on ne peut toujours pas savoir si les médecins se sont soignés et avec quoi, on en connaît au moins le résultat précis avec le recul, et le résultat est impressionnant. L’adage veut que les cordonniers soient les plus mal chaussés, les médecins font exception. Si la population française et mondiale a connu une mortalité covid de 0,2 %, et connaissent une surmortalité post covid importante en cours d’investigation, les médecins de France n’ont connu ni mortalité liée à la maladie, ni surmortalité post-covid, c’est même le contraire alors qu’ils auraient dû payer un plus lourd tribut. Soit ce sont des surhommes (et femmes), soit ils ont été bien traités.

LES CHIFFRES

Voici la mortalité des médecins cotisants, au nombre de 124 433 au 1 juillet 2023, population non négligeable et statistiquement significative. On constate au vu des 4 années pré-covid et des 4 années post covid que l’épidémie n’a eu strictement aucune incidence, avec même baisse moyenne des décès de 10 % !

Pour regarder ces chiffres, il faut savoir que depuis toujours la caisse établit ses statistiques du 1 juillet au 30 juin de l’année suivante. Ainsi les 167 décès de 2023, ne sont pas ceux du 1er janvier au 31 décembre 2023, mais du 1er juillet 2022 au 30 juin 2023. Ainsi 2020 n’englobe que la première vague de 2020, les suivantes sont sur 2021 qui en aura vu 3.

Ces chiffres sont bruts et non lissés : on pourrait penser que 2020 a vu 30 décès de plus dus au covid, mais 2019 est une année exceptionnelle. Si on prend la moyenne des 4 années précédentes (2016-2019), soit 183 décès/an, il n’y a pas eu d’augmentation avec 179 décès en 2020. Ceci sur la mortalité globale, car on ne peut nier quelques décès covid, mais pas plus que toute autre cause de décès, car sans aucune incidence sur cette mortalité globale.

Même si l’on admet 23 décès supplémentaires recensés par la CARMF fin juin 2020 (« du » ou « avec » le covid… ), 23/124 000, cela fait donc 0,018 % de mortalité, soit 10 fois moins que les autres populations, et 15 à 20 fois moins si l’on tient compte de l’âge des médecins (cf infra). Aucun décès supplémentaire pour 2021, (toujours dans la moyenne des 5 années précédentes), alors que de juillet 2020 à juillet 2021 la France a comptabilisé 6 fois plus de décès covid qu’au cours du premier semestre 2020. 

Au total, au 30 juin 2023, la France aura comptabilisé 168 000 décès mention covid (source Santé Publique France) pour une population de 52 millions de plus de 40 ans, soit 0,3 %. Ce taux appliqué à la population médicale active aurait dû donner 372 décès, or l’analyse des décès sur cette période ne montre pas de surmortalité. Pire la population médicale est dans une tranche d’âge où la mortalité en population générale se situe plus à 0,4-0,5 %. 7 % des actifs ont plus de 70 ans, 30 % entre 60 et 70 ans, et 25 % de 50 à 60 ans, soit près des 2/3 ont plus de 50 ans (62 %).

Les médecins ne connaissent pas non plus de surmortalité post covid ces trois dernières années. Au contraire, il y a baisse de la mortalité globale de 11 % (166 décès en moyenne pour 2021-2023, contre 187 décès en moyenne pour 2016-2020).

D’autres éléments sont à préciser :

Y a-t-il baisse de la population médicale pouvant expliquer en partie une baisse de la mortalité ? Non. 123 144 cotisants en 2016, 124 433 en 2023.

Y a-t-il un rajeunissement des médecins pouvant expliquer en partie une baisse de la mortalité ? Non. Âge moyen des décès en 2016 : 60,4 ans, 2023 : 61,2 ans. Par contre âge moyen des cotisants en 2020 : 53 ans, en 2023 : 51,5 ans.

Précisons également que ces chiffres concernent les médecins actifs cotisants. Les médecins retraités actifs ne sont pas dans cette cohorte, et nous n’avons malheureusement pas le décompte des décès dans cette catégorie. Il y a juste en 2020 que la CARMF signale en fin de période (juin 2020) 3 décès covid pour 12 598 retraités en activité, soit 0,024 % de décès pour un âge moyen de près de 71 ans, soit encore 30 fois moins pour la tranche d’âge équivalente dans la population nationale. En 2023 il y avait 13 074 médecins en cumul retraite/activité (âge moyen 71,7 ans).

Les médecins retraités ont-ils été autant touchés que la population générale ? Non. De 1 502 décès sur 62 490 retraités en 2016, soit 2,4 %, on passe à 2 052 décès en 2023 sur 89 361 retraités, soit 2,3 %. Moyenne 2016-20219 = 2,4 % ; moyenne 2020-2023 = 2,4 %. Âge moyen des retraités : 73,3 ans en 2016, 74,3 ans en 2023. Âge moyen au décès des retraités : 83,5 ans en 2016, 84 ans en 2023. Les médecins retraités vivent plus vieux, meurent plus tard, la dernière crise n’a eu aucune incidence sur cette population.

TRÊVE D’HYPOCRISIE

Non les médecins ne sont pas des surhommes, ce sont des gens comme vous et moi, ni plus solides, ni plus fragiles. Pour expliquer pourquoi les médecins ont eu 10 à 20 fois moins de décès que prévu, arrêtons de nous voiler la face, regardons les choses en face et cessons toute hypocrisie. Nous savons ce qu’ont fait les médecins : ils ne se sont pas laissés mourir sans traitement, ils ne sont pas bêtes et ne sont pas non plus des anges.

Croyez-vous vraiment qu’en cas d’infection, ils n’ont rien pris sinon du Doliprane, attendant d’appeler le Samu quand cela allait mal, et qu’ils ont demandé à un collègue de les mettre au Rivotril sans rien essayer avant si cela tournait mal ? Soyons sérieux. Chacun y est allé de sa petite recette et il est regrettable que les autorités aient volontairement empêché que l’on sache qui a pris quoi, afin que la population ne puisse bénéficier d’aucun traitement possiblement efficace. On s’en doutait à la lecture du livre d’Agnès Buzyn, mais Patrick Pelloux a été très clair : ils ont tous pris de l’hydroxychloroquine.

OUVRIR (Télématin 3 avril 2020)

J’ai un ami médecin qui devrait être mort aujourd’hui s’il avait suivi les consignes gouvernementales, du « Conseil scientifique », de l’Académie de médecine et de bien d’autres qui vous veulent du bien (qu’ils disent !). Il cochait 7 cases concernant les facteurs de risques, tous au maximum. Entre autres : 80 ans lorsqu’il a été contaminé, obèse 129 Kg, hémiplégique en fauteuil roulant depuis des années, hypertendu, diabétique. Sous Doliprane, c’était la mort certaine. Une fois le résultat positif reçu, il a pris Ivermectine (que je lui ai conseillé), Hydroxychloroquine (que son cousin urgentiste lui a conseillé, ni lui ni moi n’étions au courant des 2 conseils) et Azithromycine. 

Il s’en est très bien sorti, et si vous ne me croyez pas, son dossier est consultable à l’Hôpital de jour du HUG de Genève où il a passé 24 heures. Fidèle correspondant quand j’étais en activité, pilier qui m’a secondé dans l’aventure SOS Retraite m’ayant porté à la présidence de la caisse de retraite, 84 ans et toujours là, je lui dédie ce billet. Il a montré qu’il ne faut jamais baisser les bras.  Par contre sa femme, avec un seul facteur de risque (problèmes pulmonaires), contaminée 24 heures plus tard, elle a refusé ces traitements (médecin CNRS, des bêtises ces traitements,..), et a passé 3 semaines en réanimation et 3 mois à l’hôpital, sortant sous oxygène. Elle ne doit d’être en vie que grâce au refus d’intubation et parce qu’un autre cousin a fait arrêter une sédation mise en place. Ce couple fait la démonstration que se contenter de Doliprane, inefficace rappelons le, peut être très dangereux, et qu’il y a d’autres options efficaces, même dans les pires cas.

Quand on traite, même dans les pires cas, cela marche. Les mêmes résultats ont été obtenus dans les ehpads sur des populations à risques, et il n’y a aucune publication négative sur cette population traitée.

Même chose pour la surmortalité constatée dans le monde entier, en cours d’investigation, avec comme seule cause commune avancée par certains : les vaccins. Population vaccinée à 100 % de vaccinés et aucune surmortalité constatée chez les médecins, contredisant cette hypothèse. Alors là encore, ne nous voilons pas la face. Je ne dis pas qu’ils ont fait semblant de se vacciner, et si c’est le cas combien l’ont fait, personne n’en sait rien et n’en saura rien, je constate simplement que, le cas échéant, ils étaient les mieux placés pour le faire. Après chacun peut penser ce qu’il veut.

Ils étaient aussi les mieux placés pour savoir qu’il y avait des risques. J’en veux pour preuve ce qui s’est passé au Conseil de l’Ordre des Médecins de la Moselle au tout début des vaccinations. J’ai entre les mains des mails envoyés par cet Ordre aux professions de santé. 

Ils avaient organisé une première séance de vaccinations pour les professions de santé, un succès, 500 vaccinés avec Pfizer. Ils ont donc voulu récidiver, en proposant début février 2021 une nouvelle séance, prévue pour 500 personnes, l’ARS leur délivrant cette fois de l’Astra Zeneca.

Mail du 16 février 2021 : 

« Mon précédent mail vous proposait une nouvelle campagne de vaccination organisée par votre conseil les 6 et 7 mars prochains, avec le vaccin ASTRA ZENECA. 

On ne peut pas dire que ce vaccin a rencontré un franc succès puisque seules quarante inscriptions nous sont parvenues.

Par contre, le passage de Mr VERAN à Metz il y quelques jours a semble-t-il permis de débloquer certains stocks de vaccins.

Nous vous proposons donc aux mêmes dates de vous vacciner au siège du conseil avec le vaccin PFIZER.

Nous ouvrons cette vaccination aux médecins mais aussi aux conjoints et au personnel des cabinets, infirmières. »

Mail du 17 février 2021 :

« Nous avons dépassé notre capacité à vacciner en à peine 24 heures. Merci de ne plus envoyer vos demandes d’inscription car nous ne pourrons pas les prendre en compte. »

Mail du 18 février 2021 :

« Hier soir nous avons eu confirmation de notre dotation… nous disposerons d’environ 500 doses de vaccins Pfizer, et nous aurons aussi le même nombre de doses à J21. »

C’est la preuve que les médecins savaient dès les premières semaines ce qu’ils injectaient aux patients, n’en voulant pas pour eux-mêmes. Les vaccins refusés par les médecins (AstraZeneca), car présentant des risques, ont donc été réservés aux patients. Tout ceci organisé par les garants et la police de l’éthique médicale : l’Ordre des médecins, l’ARS, et semble-t-il sur intervention d’Olivier Véran, cité dans le mail de l’Ordre, pour inverser les vaccins.

Pour ces vaccins, ils savaient qu’il y avait des risques, ont-ils tous pris ces risques ? Cela ne se voit pas dans les chiffres, ou alors c’est qu’il n’y avait strictement aucun risque. Mais alors, quelle est donc cette nouvelle épidémie masquée, responsable de surmortalité et de sous-natalité, dont la profession médicale est naturellement protégée ?

À vous de vous faire votre propre opinion, tous les chiffres sont disponibles, vérifiables ICI. Ils démontrent que sur une population âgée de 210 000 personnes (actifs + retraités), avec 4 ans de recul, le covid traité n’est pas plus méchant qu’une bonne grippe.

Supers médecins : insensibles au covid et indemnes des potentiels effets secondaires des vaccins Lire la suite »

60 % des jeunes atteints de myocardite induite par le vaccin COVID ont présenté des lésions cardiaques 6 mois plus tard

Les critiques ont déclaré que les auteurs de l’étude financée par la FDA ont minimisé la gravité de leurs conclusions. Même de petites zones de dommages invisibles à l’IRM cardiaque pourraient exposer les vaccinés vaccinés à risque d’un futur arrêt cardiaque, a déclaré un cardiologue à The Defender.

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Moderna confirme que les vaccins à ARNm contre la COVID causent le cancer

Moderna a admis que son vaccin à ARNm COVID provoquait le CANCER après que des milliards de fragments d’ADN aient été trouvés dans les flacons de l’injection dangereuse.

La révélation a été faite après que le Dr Robert Malone a récemment fait une comparution lors d’une audience sur les « blessures causées par les vaccins contre le COVID-19 » dirigée par la députée Marjorie Taylor Greene (R-Ga.), au cours de laquelle il a révélé comment le brevet de Moderna montre que son (COVID -19) Les flacons de « vaccins » contiennent des milliards de fragments d’ADN et d’autres contaminants liés aux malformations congénitales et au cancer.

Lors de l’audience, le Dr Malone a expliqué comment Moderna reconnaît dans son brevet que l’ARN est préférable à l’ADN dans les vaccins en raison des risques encourus, mais que l’injection d’ARNm de l’entreprise, qui a été administrée à des dizaines de millions de personnes, est contaminée par le dernier.

«Moderna possède un brevet sur l’utilisation de l’ARN pour les vaccins», a déclaré le Dr Malone. «Et en cela, Moderna reconnaît explicitement que l’ARN est supérieur à l’ADN à des fins vaccinales en raison de problèmes, notamment la possibilité d’une mutagenèse insertionnelle qui pourrait conduire à l’activation d’oncogènes ou à l’inactivation de gènes suppresseurs de tumeurs.»

« La FDA dit qu’elle n’est au courant d’aucune préoccupation, mais Moderna, dans son propre brevet, expose exactement les mêmes préoccupations qui existent concernant l’ADN dans la mutagenèse insertionnelle et la génotoxicité.

« Moderna le sait : l’ADN est un contaminant. Il est laissé dedans à cause de la façon dont ils le fabriquent… ils utilisent l’ADN pour fabriquer de l’ARN, puis ils dégradent l’ADN, puis ils doivent purifier l’ADN dégradé pour l’éloigner de l’ARN, et le processus qu’ils utilisent n’est pas si bon. .»

Moderna ADMET que la contamination de l’ADN peut conduire au cancer

• Moderna possède un brevet qui reconnaît que l’ARN est préférable à l’ADN dans les vaccins en raison des risques de mutagenèse insertionnelle, qui pourrait activer des oncogènes ou inhiber des gènes suppresseurs de tumeurs, a expliqué le Dr @RWMaloneMD .

• Un nouveau… pic.twitter.com/EEAybZgrRZ
– Le renard vigilant 15 novembre 2023 

Le vaccin d’ARNm de Pfizer contre le COVID est également contaminé par des fragments d’ADN cancérigènes

Des scientifiques des États-Unis et du Canada ont pu mettre la main sur des flacons non ouverts du vaccin COVID de Moderna, avec une chaîne de traçabilité claire, et les échantillonner. C’est leur expertise, juste pour être clair : ils effectuent un séquençage approfondi des échantillons et transmettent leurs conclusions pour le bien public.

Ce qu’ils ont découvert, c’est un grand nombre de fragments d’ADN dans la préparation d’ARN, auxquels ils ont appliqué des outils de reconstruction standard pour voir à quoi ressemblaient les ADN plasmidiques circulaires – d’ailleurs, rien de tout cela n’a été divulgué au public.

La documentation suggère qu’il existe certaines séquences d’ADN présentes dans les flacons qui ne sont normalement pas autorisées dans tout ce qui est destiné à l’homme, «dont le moindre n’est pas un gène de résistance aux antibiotiques», a expliqué le Dr Malone.

«Ils incluent ces séquences du virus simien 40 – pas le virus entier, mais des séquences promotrices hautement actives – ce qui est exactement ce que la FDA, dans ses anciennes réglementations, disait qu’il fallait éviter car cela confère encore plus de risque de mutagenèse insertionnelle.»

Il s’avère que l’injection d’ARNm de Pfizer pour le COVID contient les mêmes contaminants. La documentation a été fournie par la société aux régulateurs aux États-Unis, en Europe et au Canada. Ces régulateurs ont supprimé la petite mention concernant les séquences SV40 dans une tentative apparente de la cacher au public.

«La FDA n’a pas pris les séquences d’ADN brutes, n’a pas reconstruit ces cartes plasmidiques et ne les a pas examinées elle-même», a précisé le Dr Malone. « Ils ont simplement pris pour acquis ce que Pfizer leur avait donné. Et maintenant, tout cela est révélé grâce à ce que ces chercheurs ont découvert.

Les hauts responsables de Moderna et de Pfizer devaient être au courant, a déclaré le Dr Malone, les conséquences potentielles pour les personnes vaccinées étant « tout ce qui est associé à des dommages à l’ADN, c’est-à-dire que les malformations congénitales et le cancer sont les plus notables ».

Source

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Polio à Gaza, un virus dérivé de la souche vaccinale SABIN

Le vaccin Sabin est un vaccin poliomyélitique vivant atténué, développé par le médecin américain Albert Sabin. Ce vaccin est trivalent, ce qui signifie qu’il protège contre les poliovirus types 1, 2 et 3, et est administré par voie orale. Abandonné depuis plus de 30 ans dans les pays riches il a continué à être utilisé dans les pays pauvres et il est à l’origine de variants dangereux comme à Gaza.

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