Eric Cantona – Droigts

Opposants politiques, révolutionnaires
Journalistes, travailleurs ordinaires
Là-bas aux 4 coins du monde
De tout l’univers à la ronde
Les procès des incendiaires volontaires
Jugés devant d’immenses parterres
De vieux loups affamés
Et de laides hyènes aux aguets
Justice universelle sous influence
Qui au delà du réel mène la danse
Pour que parfaitement tout roule
Et qu’un jour satisfaite soit la foule
Tout y est dans des coffres scellés
Avant que n’aient été prononcés
Du haut de leur biblique refuge
Les verdicts de messieurs les juges
L’homme n’a plus ses droits
Il ne lui reste que ses doigts
Pour à ces bandes de tordus
Les leur foutre au cul
Prison à vie, condamnation à mort
Tortures, supplices, humiliations encore
Pour ceux qui ne sont certes pas des anges
Soit mais faudrait-il que personne ne dérange
Opposants politiques, révolutionnaires
Journalistes, travailleurs ordinaires
Tous nous donnent les preuves ici et là
De tout ce que nous savions pourtant déjà
La théorie du complot n’étant plus envisageable
Il est l’heure des comptes et de se mettre à table
Au lieu de ça ce sont les blonds, les brutes, les truands
Jugés par des corrompus armés jusqu’aux dents
Tous manipulés comme des marionnettes
De celles qu’on dégueule dans les toilettes
Des chiens qui aux ordres lèvent la patte
Des fifres que le pouvoir nourrit, des costards cravates
L’homme n’a plus ses droits
Il ne lui reste que ses doigts
Pour à ces bandes de tordus (bouffons)
Les leur foutre au cul (profond)
Opposants politiques, révolutionnaires
Journalistes, travailleurs ordinaires
Tout est méthodiquement orchestré
Pour qu’au néant messieurs soient livrés
Ce sera bientôt chose faite
Les tortionnaires ont lancé leur requête
Les mêmes qui encore aujourd’hui
Quelles qu’en soient les idéologies
Et tant pis pour les massacres à foison
Autour de la table des négociations
Parlent sans scrupules de liberté
De paix et de ne rien oublier
Pendant que d’autres, de souffrances perpétrées
En tortures enchaînées
Peuvent crever enfin
Comme crèvent les chiens
L’homme n’a plus ses droits
Il ne lui reste que ses doigts
Pour à ces bandes de tordus
Les leur foutre au cul