Une plainte pénale avec constitution de partie civile est déposée dans les mains du juge d’instruction liégeois Frédéric Frenay par le lobbyiste Frédéric Baldan. Fait sans précédent, elle est à charge de la Présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Les préventions soulevées ?
Corruption, prise illégale d’intérêts, destruction de documents administratifs et usurpation des titres et fonctions. En cause, la négociation secrète par textos échangés entre la Présidente et Albert Bourla, le PDG de Pfizer. L’enjeu, le droit à la transparence et les 35,1 milliards d’euros offerts sur un plateau à Pfizer.
Alors qu’il réclame la suspension des commissaires pour violation de leur code de bonne conduite, c’est la Commission von der Leyen qui finit par radier l’accréditation de lobbyiste de Frédéric. Une manœuvre de rétorsion évidente contraire à la directive de l’UE qui protège les lanceurs d’alerte — en théorie.
Pourquoi la Commission von der Leyen refuse-t-elle obstinément de rendre publics ces contrats ? Quels sont les principaux lobbys de la crise COVID ? Comment ont-ils infiltré les institutions ? Dans quel but ? Comment Ursula von der Leyen a-t-elle été compromise ? Qu’est-il advenu de nos données de santé et de nos droits fondamentaux à l’occasion de cette crise ?
Dans son ouvrage, Frédéric Baldan expose les secrets de l’industrie du lobbying afin que nous accédions à l’information et puissions nous réapproprier les moyens de reprendre le contrôle de nos vies. Des mots de l’auteur lui-même, ce livre met en évidence des éléments que la Police judiciaire n’a pas eu les moyens d’identifier par elle-même. Notamment, il y révèle le nom du grand cabinet de lobbying ayant “vendu” la guerre du Golfe et qui a été chargé par Pfizer de travestir la science.
L’interview de Frédéric Baldan par André Bercoff sur Tocsin.